Je vous ai parlé du dernier livre de Bernard Cornwell, "Le chant de l'épée", quatrième volume (et apparemment pas le dernier) de la saga d'Uthred de Bebbanburg, jeune noble northumbrien, élevé parmi les danois et qui cherche vengeance et gloire dans l'Angleterre de Alfred le grand de Wessex. J'ai maintenant fini de lire les 4 volumes. Je vous ai déjà dit tout le bien que j'en pensais. En voilà quelques extraits pour vous donner l'eau à la bouche. Les extraits choisis parlent du guerrier combattant au sein du mur de bouclier. A l'entraînement et durant un combat opposant les saxons d'Uthred aux vikings de Sigefrid...
L'entraînement : "Les cinq jeunes gens affrontaient cinq adversaires aguerris. On leur avait donné de vraies haches en leur disant de briser le mur de boucliers qui leur faisait face. Cinq boucliers superposés défendus par des massues, et Clapa sourit en voyant Finan approcher.
Voici ce qu’il faut faire, expliqua celui-ci. Il faut accrocher le haut du bouclier avec la hache. Est-ce si difficile ? ? Ensuite, il faut tirer pour abaisser le bouclier, et laisser son compagnon tuer celui qui est derrière. (…)
Voilà, dit Finan à Osferth quand le corps de Clapa fut découvert. C’est comme cela qu’on brise un mur de boucliers. Maintenant, pour de vrai, Clapa.
Clapa sourit de nouveau, ravi de l’occasion de flanquer à Finan un coup de massue. Finan recula, se lécha les lèvres, puis il frappa comme l’éclair. Mais Clapa inclina le bouclier pour que la hache dérape sur sa surface, tout en poussant sa massue sous le bouclier pour frapper Finan à l’entrejambe.
C’était toujours un plaisir de voir l’Irlandais se battre. Je n’ai jamais connu homme plus vif avec une lame. Je pensais que le coup de Clapa plierait Finan en deux et qu’il s’écroulerait dans l’herbe, mais il esquiva, saisit le bas du bouclier, le souleva d’un geste sec, et le bord gainé d’acier cogna Clapa en plein visage. Clapa tituba en arrière, le nez ensanglanté. Finan lui arracha sa hache et s’en servit pour crocher la cheville de Clapa. Il tira et Clapa tomba à la renverse. (…)"
La bataille : "Les poètes racontent ces batailles, mais aucun de ceux que je connais n’a jamais combattu au premier rang d’un mur de boucliers. ils égrènent les prouesses des guerriers et le nombre d’ennemis abattus. Sa lame vive étincelait, chantent-ils, et maints tombèrent sous sa lance ; mais cela ne se passa pas ainsi. Les lames n’étincelaient pas, elles étaient coincées entre les boucliers et les hommes qui poussaient en jurant. Peu mouraient une fois les boucliers face à face, car il n’y avait pas la place de bouger les épées. Le massacre ne commençait que lorsqu’un mur se rompait, mais le nôtre résista à ce premier assaut. (…)
Cette fois, au lieu de tenter de nous repousser, il fit arrêter ses hommes à portée d’épée afin qu’ils tentent de crocher et tirer nos boucliers avec leurs longues haches."
L'entraînement : "Les cinq jeunes gens affrontaient cinq adversaires aguerris. On leur avait donné de vraies haches en leur disant de briser le mur de boucliers qui leur faisait face. Cinq boucliers superposés défendus par des massues, et Clapa sourit en voyant Finan approcher.
Voici ce qu’il faut faire, expliqua celui-ci. Il faut accrocher le haut du bouclier avec la hache. Est-ce si difficile ? ? Ensuite, il faut tirer pour abaisser le bouclier, et laisser son compagnon tuer celui qui est derrière. (…)
Voilà, dit Finan à Osferth quand le corps de Clapa fut découvert. C’est comme cela qu’on brise un mur de boucliers. Maintenant, pour de vrai, Clapa.
Clapa sourit de nouveau, ravi de l’occasion de flanquer à Finan un coup de massue. Finan recula, se lécha les lèvres, puis il frappa comme l’éclair. Mais Clapa inclina le bouclier pour que la hache dérape sur sa surface, tout en poussant sa massue sous le bouclier pour frapper Finan à l’entrejambe.
C’était toujours un plaisir de voir l’Irlandais se battre. Je n’ai jamais connu homme plus vif avec une lame. Je pensais que le coup de Clapa plierait Finan en deux et qu’il s’écroulerait dans l’herbe, mais il esquiva, saisit le bas du bouclier, le souleva d’un geste sec, et le bord gainé d’acier cogna Clapa en plein visage. Clapa tituba en arrière, le nez ensanglanté. Finan lui arracha sa hache et s’en servit pour crocher la cheville de Clapa. Il tira et Clapa tomba à la renverse. (…)"
La bataille : "Les poètes racontent ces batailles, mais aucun de ceux que je connais n’a jamais combattu au premier rang d’un mur de boucliers. ils égrènent les prouesses des guerriers et le nombre d’ennemis abattus. Sa lame vive étincelait, chantent-ils, et maints tombèrent sous sa lance ; mais cela ne se passa pas ainsi. Les lames n’étincelaient pas, elles étaient coincées entre les boucliers et les hommes qui poussaient en jurant. Peu mouraient une fois les boucliers face à face, car il n’y avait pas la place de bouger les épées. Le massacre ne commençait que lorsqu’un mur se rompait, mais le nôtre résista à ce premier assaut. (…)
Cette fois, au lieu de tenter de nous repousser, il fit arrêter ses hommes à portée d’épée afin qu’ils tentent de crocher et tirer nos boucliers avec leurs longues haches."
Je sens que je vais craquer sur cette série....ça existe en POCHE ?
RépondreSupprimerLe voume 3 (Les seigneurs du nord" existe en poche mais les 2 premiers volumes ("Le dernier royaume" et "le quatrieme cavalier") existent dans une collection pas très couteuse...
RépondreSupprimerSinon, tu vas nous préparer une petite armée sur la période pour l'Art de la Guerre ?
RépondreSupprimerça me tente, ça me tente... mais j'ai déjà des vikings/saxons en 28mm sur ma table de peinture (pour de l'escarmouche)...
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