vendredi 27 février 2009

Il revient, et il est pas content ! Une jolie petite île - part two

Une rumeur se répandit comme une trainée de poudre à Hispaniola... Siab le sanglant ne serait pas mort !
Les anciens débiteurs du célèbre pirate blêmissaient déjà, courant à droite et à gauche pour collecter l'argent qui leur manquait alors que les bourgeois de l'île se barricadaient.
Mais dans les tavernes, les causeries allaient bon train... il paraîtrait que la belle Maria aurait réussi à emporter son corps auquel il restait un petit souffle de vie... et le miracle eu lieu !
Autre rumeur : furieux de son précédent échec, Siab serait reparti se "refaire"... muni d'une vieille carte au trésor, il aurait débarqué sur la petite île de l'Iguane bleue...

Mais Timor le fourbe avait des espions et savait parfaitement les employer. Il partit le jour même sur les traces de Siab...



Alors que Siab le sanglant faisait déjà creuser son équipage à plusieurs endroits qui, selon la carte, serait des lieux possibles ou serait enfoui le trésor ...





Timor le fourbe débarqua de l'autre côté de l'île et divisa son équipage en deux groupes. Chacun des groupes, composé de 2 mercenaires et 2 marins, devait chercher eux aussi des traces du trésor. Les marins devaient creuser couverts par les mercenaires, bon tireurs comme chacun le sait (ou plutôt, comme Siab le sanglant s'en souvient).

Deux trous furent rapidement creusés mais ne révélèrent que crânes et coffres vides...



Pendant ce temps, la belle Maria, avait repéré une petite croix de bois dans un fourré, tout près de la plage où l'équipage avait débarqué...
Elle se mit à creuser et, bien lui en prit, elle découvrit un coffre lourdement rempli ... de pièces d'or !
Belle et indispensable Maria, ne voudrais-tu pas intégrer les rangs honorables des corsaires de sa majesté ?
Siab le sanglant se précipita alors à l'aide de Maria pour transporter rapidement le lourd coffre au canot qui attendait dans la crique.


Timor et ses corsaires, bredouilles et désespérés, se lancèrent à la poursuite des pirates...
... tout en faisant cracher les bouches à feu de leur arsenal...










Mais Siab le sanglant, qui n'était pas le dernier venu, déploya un rideau de tireur pour couvrir leur fuite.
La crique n'était plus qu'à 3 pas !












Ce jour là, le feu dévastateur des corsaires renvoya beaucoup d'âmes pirates à leur berger...












Mais Siab le sanglant, la belle Maria et le nouveau Quartier-maître survécurent, parvenant à s'enfuir... (ndlr : la fuite est une spécialité de Siab le sanglant !)







... emportant avec eux un coffre qui, selon, les rumeurs, renfermait 1 million de doublons !

Siab le sanglant tenait sa revanche...









A première vue ce scénario peut paraître étrange et expéditif, mais il est excellent. Les deux joueurs ont disposé sur la table 6 marqueurs numérotés de 1 à 6. La numérotation est dissimulée (nous avons utilisé des pièces d'or du jeu "Pirates du nouveau monde" de Wizard of the coast qui font parfaitement l'affaire). Chaque marqueur doit être placé à plus de 12" d'un bord de table et à plus de 8" les uns des autres. Un dé est lancé en début de partie et ce jet de dé indique le numéro qui contient le trésor.
Les équipages doivent alors atteindre chaque marqueur, puis rester un tour à proximité (le temps de creuser) et enfin le tour suivant, ils peuvent retourner le marqueur pour vérifier si le trésor se trouve là ! Le trésor découvert, il faut le ramener vers son bord de table... à une vitesse de 3" pour une figurine seule, ou à 6" de vitesse à deux.
Dans cette partie, il se trouve que le trésor se trouvait, oh chance ! (mais c'est lui qui avait la carte...) sous le marqueur le plus proche du bord de table de Siab !
Inégal direz-vous, pas de chance dans un système trop aléatoire ? eh bien non... c'était à Timor d'anticiper que le marqueur au bout de la table pouvait contenir le trésor et il aurait dû envoyer rapidement des hommes couvrir cette éventualité (des mousquetaires par exemple, qui tirent à 18"). ce qu'il n'a pas fait : il s'est contenté de se précipiter sur les marqueurs les plus proches, comptant sur la chance.. grosse erreur ! mais "fourbe" ne veut pas dire "stratège" !
En tous cas, un excellent scénario qui révèle bien des surprises !

Timor 1 - Siab 1

Une jolie petite ile - Part One









C'était une belle nuit d'été du côté d'Hispaniola. Mais ce jour là, Siab le sanglant, pirate de sinistre réputation, et Timor le Fourbe, corsaire du grand roi, en avaient décidé autrement... Nul ne saura jamais pourquoi une si petite île attira tant de convoitises...
Siab le sanglant débarqua sur la crique nord de l'île... suivi de ses assassins et ses fripouilles






Alors que Timor le fourbe, bien secondé par ses mercenaires et ses marins débarqua au sud de l'île...




















La belle Maria, suivi du Quartier maître de Siab et d'une de ses fripouilles avançaient à gauche du dispositif pirate...










... et atteignirent rapidement un abri.









Bien leur en prit, car à ce même instant, les mercenaires et marins de Timor, qui couvraient sont aile droite, ouvrirent un feu violent...
réduisant au silence un terrible pirate qui brandissait déjà sa hache.









Maria et le Quartier-maitre répondirent d'un feu peu efficace pendant que, non loin de là...






une des fripouilles se retrouvait seul face à 2 terribles marins...
















Maria, alors que son Quartier maître avalait une bonne louchée de plomb (Dieu ait son âme), se précipita à la rescousse de son homme d'équipage...















Ce fut un massacre...












Mais pendant ce temps, sur l'autre aile...









Un combat de chefs se préparait. Timor (au premier plan) observait Siab le sanglant avec sa longue vue... et il lui paru bien aventuré !










Ses sbires, courageux mais pas téméraires, étaient restés à distance prudente...

Mal lui en prit... Timor flanqué d'un de ses mercenaires et d'un marin lâchèrent les feux de l'enfer...









La ligne de feu, terrible, abattit tout ce qui pouvait tenir debout !

Siab le grand trouva ce jour là une mort peu glorieuse. Son équipage, pas téméraire comme je vous en causait yapa longtemps, décida alors d'une prudente mais néanmoins très rapide retraite...

... de mauvaises langues parleraient de déroute mais elles ne savent pas de quoi elles parlent !


Et pour finir, gros plan sur la recette miracle du grand Siaba....

Bon, juste un petit détail. il s'agissait d'une partie de LoTHS, sur un scénario "Clash of Swords". Et comme beaucoup d'entre vous doivent le savoir, le moteur escarmouche de Games Workshop privilégie les "6", pas les "1". Quelqu'un peut-il expliquer ce point de règle à Siaba ?
Toujours est-il que pour notre première partie de LoTHS, on s'est régalé ! et on a maintenant plein de projets ! une flotte de 15 vaisseaux pirates et corsaires, une ville de 30 bâtiments avec son port, ses quais et ses civils, une douzaine de belles villageoises à violer, une quarantaine d'indigènes... je m'emballe là, je m'emballe là...
Nous n'en sommes tout de même pas resté là et demain je vous compte : "une jolie petite ile - part two"... La revanche du fils du père de l'oncle du grand Siab ? patience...


mercredi 25 février 2009

Et hop, on remet le couvert !

Hier soir, c'était ma 3ème partie de L'Art de la Guerre. Celle prévue il y a quelques semaines avec Ludo. Et cette fois, nous étions 3 ! Salvador (ça fait bien 2 ans qu'on n'avait pas joué ensemble) était avec nous ! Nous étions donc 3 à connaître (un peu) la règle. Nous avons ainsi pu intégrer ses modifications. Salvador a préféré regarder et la soirée vit s'affronter les Palmyréens de Ludo contre mes Romains Bas-Empire orientaux. J'ai sorti une armée proche, en terme de période, de celle de Ludo (50-100 ans d'écart).

Je n'avais plus le bon appareil : les photos sont donc mauvaises... mille excuses !

Je gagne l'initiative pour le terrain que je pourris (montagneux) pensant que Ludo aura plus de cavalerie.
Sur ma gauche, un petit corps de cavalerie légère... face à lui, un corps de cavalerie et de chameaux Palmyréens... Aargh !
Au centre, un gros corps d'infanterie composé de 4 Auxilia Palatina et 4 légions. En face l'infanterie de Palmyre : 3 unités d'archers, 3 unités d'auxiliaire et 1 légion plus une unité de cavalerie
lourde.
A ma droite : ma cavalerie lourde (3 unités "impact" et 2 unités d'equites de base). En face, la cavalerie de Palmyre : 4 unités de cataphractes et 3 unités de cavalerie légère.

J'appréhende le dé d'initiative... à raison. C'est ludo qui attaque.
Il envoie ses cavaliers légers scotcher ma cavalerie lourde sur ma droite et envoie son infanterie au centre occuper le champ central.
Mais surtout...Il lance son aile droite contre ma cavalerie légère à ma gauche...
Vous ne le voyiez pas sur la photo mais mes cavaliers légers sont coincé entre un bord de table et, à leur droite, un terrain accidenté.. et
si ils reculent, ils sortiront en 2 tours de la table. Inutile de dire que mon aile gauche est d'ores et déjà perdue. Mon surnombre n'y fait rien, ses cavaliers tirant tous à l'arc de plus loin que les miens. Résultat après les tirs (vous avez vu mes beaux petits marqueurs ?) : déjà 2 unités qui ont perdu la moitié de leur cohésion...


















Quelques plans larges du champ de bataille : vue de mon aile gauche et vue de l'aile gauche de Ludo.



Pendant mon tour, je recule légèrement mon aile de cavalerie légère en essayant de ramener une unité d'Auxilia. Au centre, j'avance et sur mon aile droite, je progresse en chassant devant moi ses cavaliers légers.

Mais ses tirs me font beaucoup de mal : une unité d'Auxilia se prend un point de cohésion ainsi qu'une unité de cavalerie lourde.







Au tour de Ludo, il lance sa cavalerie moyenne contre ma cavalerie légère, qui n'esquive pas (seule l'infanterie légère a cette obligation).
Et pour cause : en esquivant, plusieurs unités
risquent de sortir de table...













Ce sera un massacre. la moitié des unités en moins au bout de 2 tours de combat...





Sur mon aile droite, Ludo a bien affaibli ma cavalerie lourde par ses tirs mais celle-ci a fini par la chasser de la table... Une sortie de table ne compte pas comme des pertes mais descend son seuil de démo d'autant d'unités...




















Au centre, le choc sera rude... mes légions bousculent ses cataphractes et sa légion mais je perds 2 unités d'Auxilia sous ses tirs...
Mon salut viendra de la capacité de ma cavalerie lourde de droite à piller ses bagages...
Elle n'en aura pas le temps... une unité de cavalerie lourde fédérée explose face à un cataphracte, je perds une 5eme unité de cavalerie légère (sur 6)... et les tirs de ses archers
entament 1 nouvelle unité d'auxiliaire et 1 de LI.

Ludo à gagné et c'est mérité !
Encore une partie très intéressante, où on s'est fait plaisir (2-1 pour Ludo...). Salvador nous a bien aidé... malgré qu'il n'ait pas encore joué, il nous a bien aidé sur des points de règles.
Une raison à ça : L'Art de la Règle reprend des principes que l'on trouve aussi bien dans DBM, que dans Armati voire Warmaster. Or Salvador maitrise bien Armati ce qui nous a évité de partir tête baissé dans nos souvenirs de DBM lorsqu'on oubliait un point de règle...

mardi 24 février 2009

En vrac...

J'ai regardé le DVD "Capitaine Alatriste". Bilan : déception. Le scénario est une synthèse de l'ensemble de la série (et plus même puisque la bataille de Rocroi qui clôture le film ne figure dans aucun des titres parus...). Bref, le scénario est trop bancal. Et la longueur de certaines scènes, certes passionnantes pour nous puisqu'il s'agit des deux scènes de combat qui ouvre et clôture film, laisse encore moins de place à l'intrigue couvrant 4 des 6 titres de la série. Le scénariste s'est trop dispersé. Bonne prestation, tout de même de Viggo Mortensen même si il est accoutré bizarrement (son chapeau me parait beaucoup trop grand !). Enfin, la bataille de Rocroi est très sympa avec cet affrontement de deux formations de piquiers.

Hier soir, démo de L'Art de la Guerre à Colomiers. Avec le sieur Stephane. Je ne jouais pas mais j'ai eu beaucoup de mal à "arbitrer"... je ne maitrise pas assez les règles pour organiser seul une partie ! Difficile de conseiller un ou plusieurs joueurs, d'expliquer les régles et de passer son temps le nez dans le bouquin pour vérifier des points de règles. En tous cas, même si il ne connaissais pas les règles, Stéphane a très bien joué le coup. Ses turcs ottomans ont écrasé mes chinois Ming (prétés pour l'occasion). Erreur du chinois que je n'ai pu lui faire rétablir : il a coincé sa cavalerie lourde d'élite au milieu, devant un terrain accidenté où étaient retranchés les janissaires. Et là où devait se trouver cette cavalerie, devant un terrain dégagé, il a mis un groupe de fantassins moyens qui aurait dû se trouver face au terrain accidenté... du coup, Stéphane a volatilisé cette unité fragile en terrain découvert avec sa cavalerie lourde...
Je n'ai pas de photo. Ni de la partie, ni de mes chinois. Ce sera pour une prochaine fois !

dimanche 22 février 2009

Armée scythe

Après un petit tour du côté des océans, revenons au coeur de l'europe, il y a très très longtemps...
Voici mon armée scythe DBM, puis FOG, et maintenant L'Art de la Guerre (ou warmaster)...
C'est du A. Touller ancienne gravure... gravure que je trouve superbe ! la peinture, quand à elle, date un peu...

















































vendredi 20 février 2009

Grandeur de la marine française...

Vous le savez, je suis un marin... Une fois n'est pas coutume, parlons donc marine, à l'occasion de la sortie de "Trafalgar".
Pour commencer, une première impression : 23 pages de règles très très aérées (à la GW quoi), claires et surtout, à priori, simples. Ces régles détaille le tour et ses différentes phases : la phase de météo (très important), la phase de navigation, la phase de canonnade et la phase finale. Quelques pages pour chaque phase.
J'en profite ici pour faire une appartée... quel est l'intérêt de jouer marine XVIIIeme ? ce qui me fascine c'est certes les vaisseaux mais aussi et surtout que le combat naval à l'époque est très particulier. Il repose sur le feu (l'éternelle combat de la cuirasse et de la flêche) mais surtout sur la manoeuvre. La manoeuvre et l'utilisation du vent y est un facteur dominant. Le côté qui a "l'avantage du vent" (celui qui est "au vent") gagnait un avantage certain : il gagnait l'initiative. Le jeu Trafalgar intègre cette donnée avec ce que Mark Latham appelle le "Weather gage". Par contre, dans un tel combat naval, la position "au vent" n'apportait pas que des avantages. Par exemple, avec un peu de vent et de toile, votre navire était amené à giter. Et en étant "au vent" vous ne pouviez pas toujours utiliser votre bordée d'en bas, celle avec les plus gros canons, au risque de faire entrer l'eau par les sabords !
Mais revenons à la règle. 23 pages de règles sur 144... le reste couvre bien sûr les navires(10 pages), les "listes d'armées" (Grande-Bretagne, France, Espagne et USA mais aussi Suède, Russie, Pays-Bas et Portugal plus une liste de Corsaires) soit 20 pages plus les "upgrades" disponibles pour les navires. puis viennent 24 pages d'historique ou background puis 8 pages de scénarios (en fait 6 scénarios types dont le classique affrontement); puis 20 pages de "Hobby" (montage d'un bateau en plomb, gréement, peinture et tables de jeu), 13 pages dédiées à une campagne, Trafalgar bien sûr, et enfin une vingtaine de pages de références : tables, "rosters", gabarits... Du très très propre. Bien sûr, la marine britannique (et US) est avantagée mais ne nous plaignions pas... les français sont bien respectés.

Et pourtant, la période couverte par ce jeu (1795-1815) est une des périodes sombres de la marine française. La révolution est passée par là et tous les amiraux et officiers compétents ont été mis à la retraite. C'est une jeune marine inexpérimentée qui va affronter la meilleure marine du monde. Et Bonaparte, puis Napoléon, a privilégié l'armée de terre...
Pourtant (le saviez-vous ?) les navires français étaient sûrement les meilleurs du monde : nos frégates faisaient l'admiration des britanniques (qui s'empressaient de les capturer... pour ceux qui ont vu le film "Master et Commander", non seulement la Frégate ennemie est française mais la "Surprise" est une Frégate de prise...). Et nos ingénieurs Sané et Bordas ont créés la célèbre vaisseau de 74 canons, ce qui se faisait de plus équilibré au monde...

Mais ces navires étaient issues de la génération d'avant, la grande génération de marins français, ceux qui ont laissé leur nom inscrit dans le marbre : Suffren, bien sûr, un des 3 "grands" aux côtés de Ruyter et de Nelson, mais aussi De Grasse pour n'en citer que deux. Cette marine qui, pendant la guerre d'indépendance américaine, fit trembler la marine britannique.
Mais rassurons nous, puisque ces navires ont été conçus dans les années 1770-80... cette règle est bien sûr facilement adaptable à cette époque plus faste pour nos armes !

Mais pensons un peu à mon ami Siaba... quid de la Guerre de Sept ans ? Cette guerre a valu à la France plus d'échecs que de succès... Mais elle a aussi été le témoin des exploits d'un grand homme, dont nous avons perdu le souvenir... Il s'agit de Louis-Charles, comte du Chaffault de Besné. L'homme qui tint en respect les anglais à Louisbourg et qui sortit vainqueur des 2 combats d'Ouessant... un héros qui gagne à être connu !
Et heureusement, Paul Chack a écrit une superbe série "marins à la bataille" dont le volume intitulé "Des origines au XVIIIe siècle" est dédié en grande partie à du Chaffault, "L'homme d'Ouessant". Vous y découvrirez aussi beaucoup d'autres récits : la bataille de Lépante comme on ne vous l'a jamais racontée ou les premiers exploits de Suffren. Un livre incontournable. Il me manque encore à acquérir les deux volumes dédiés à la guerre de 14-18 sur mer. Dur de patienter ! Il existe aussi, dans la même collection, un volume dédié à Surcouf et à Jean-Bart, écrit par Léon Haffner... lui aussi incontournable.
Bref, sûrement ce qui se fait de mieux pour approcher le monde de la Marine.

jeudi 19 février 2009

Nouveautés du jour !


Pour commencer, pour tous ceux qui comme moi, sont fan de Guerre de 30 ans et du capitaine Alatriste... bonne nouvelle : le film, avec Viggo Mortensen, est sorti en DVD. Je l'ai acquis mais pas encore visionné.... dur, dur de se retenir !
Je n'en suis qu'au numéro 3 de la série mais je ne résiste pas à l'envie de vous reproduire un passage du tome 2, "Les Bûchers de Bocanegra"... Ces paroles sortent de la bouche d'Inigo, enfant receuilli par le capitaine Alatriste... il est alors entre les mains de l'inquisition et fait référence à la Bible, au Talmud et au Coran :
"Je n'ai pas coutume de donner des conseils - l'expérience des uns ne sert jamais de leçon aux autres - mais en voici un qui ne vous coûtera guère : méfiez-vous toujours de ceux qui ne lisent qu'un livre."

Autre bonne nouvelle (pour moi)... j'ai reçu la règle de jeu Trafalgar de Warhammer Historical... j'ai déjà dû vous le dire, je suis fan de marine et donc de naval pour la partie ludique (Marine à voile, Grande guerre, Galères...). Et là, on a du lourd. Du GW quoi. C'est du superbe ! bon, je ne l'ai pas encore lue... mais voilà de quoi vous faire saliver en attendant.


















mercredi 18 février 2009

Mon coups de coeur de ce début de semaine...




Ce coups de coeur s'appelle Spangenhelm. Il s'agit du bébé d'un fou furieux (comme moi) qui s'est lancé dans la jungle impitoyable de l'édition. Un lyonnais (je suis ancien lyonnais) et un Stéphane (comme moi)... ça ne pouvait donc être qu'une réussite !

Et franchement, ça l'est. Jugez-en vous même... un trimestriel de 82 pages traitant d'histoire militaire - que d'histoire militaire - et de toutes les époques !
Pour commencer, un article de 42 pages (je n'ai pas fait le calcul mais il doit être aussi consistant qu'un petit livre de poche) sur les Chevaliers teutoniques. 6 cartes en couleur, une chronologie bien faite (et en couleur), 3 planches de Stéphane Lagrange, des reproductions de bannières, des illustrations... il ne manque rien. Et on n'a là que la moitié du magazine ! Pour le reste, vous y trouverez la première partie d'un autre article de fond sur l'armée romaine de la royauté (8 pages du même tonneau que l'article précédent), un article sur les fortifications en briques crues (Egypte, Sumer) avec moultes schémas et illustrations, une rubrique Chronos passionnante (portant sur la catastrophe de la Tongouska, le 30 juin 1908... kesaco ???), une rubrique "Arsenal" traitant d'une arme dont je n'avais jamais entendu parlé... les "Luftfaust et Fliegerfaust" (kesaco ???), et des rubriques plus classiques mais néanmoins très intéressantes : "Symbolique" (de l'héraldique), "passion histoire" qui chronique livres, Bédés, logiciels de jeu, films et mêmes évènements (dans le cas présent, "Lugdunum 2009") et une rubrique "Histoire de l'Art" (présentant ici "Jan Matejko"... j'avoue que je ne le connaissais pas...).
Last but not least, le "chapitre "Uniformologie" illustré par Stéphane Lagrange. il est scindé en 4 périodes ("rouge", "bleue", "jaune" et "verte") correspondant à 4 grandes périodes de l'histoire. Et pour vous donner l'eau à la bouche, sont traités dans ce numéro : la légion "de lin" samnite, les ashigaru japonais, les milices canadiennes de 1812-15 (tiens donc...) et la division de choc Kornilov (russes blancs) en 1919... plutôt original non ?

Bref que du bon... je n'ai pas encore tout lu mais les sujets traités mon enthousiasmé ! tout autant que la qualité du contenu.

Voilà, j'ai fini... pour ceux qui seraient aussi ecclectiques que moi, voilà l'adresse où se procurer cette petite merveille... pour 9,90 € (hors frais de port) :
www.spangenhelm.com