mardi 27 novembre 2012

Nomades Infinity à vendre (oui, encore !)


Je m'aperçois que j'ai toujours mes Nomades pour Infinity. Je les ai donc remis en vente sur e-bay :
Ici

Pour mémoire, en voici la liste et une photo :
- 1 securitate
- 3 alguaciles
- 2 morlocks
- 1 reverende moire
- 1 tomcat
- 3 Intruder (combi, HMG et sniper)
- 2 Mobiles brigadas (multi et HMG)
- 1 Spektr sniper
- 2 zéros
- 1 Interventor
- 1 Clockmaker

Soit 18 figurines peintes, mais non vernies.



dimanche 18 novembre 2012

Ce sera Strathclyde !


9- Les hommes vinrent à Catraeth, bande nourrie à l’hydromel, grande est la honte dont je ne devrais pas les louer.
Avec de grandes lances pourpres et serties, les chiens de guerre luttèrent fermement et gravement.
De la bande de Brennych, j’ai peine à le supporter, il ne devait rester qu’un seul homme en vie.
J’ai perdu un camarade, j’étais fidèle, alerte au combat, je me désole de les quitter.
Il n’avait de désir pour l’argent, le jeune fils d’Y Cian, de Maen Gwyngwn.

Pour faire honneur à ces hommes de Goddodin et de Strathclyde, ma prochaine bande Saga sera donc de cette faction. Elle ne parait pas facile à jouer mais très intéressante. 

11- Les hommes vinrent à Catraeth à l’aube : leurs grands esprits atténuaient le nombre de leurs années.
Ils ont bu l’hydromel, or et douceur, envoûtant, boucliers blancs et pointes de lances à quatre tranchants.
Devant les hommes de Mynyddawg Mwynfawr.

Côté figurines, je vais en profiter pour investir dans la superbe gamme arthurienne de chez Wargames Foundry. Mais d'ici là, ce sera du bricolage avec du rabiot.
Pour commencer quatre cavaliers réalisés à partir de chevaux celtes de chez Warlord Games et de torses vikings en plastique de chez Gripping beast. Autant je n'aime pas les torses en plastique celtes de chez WG, autant leurs chevaux sont très réussis. Unis aux torses et casques style VII-VIIIe siècle de chez GB, ces chevaux donnent une touche celtique parfaite pour du breton.



Reste qu'il est difficile d'obtenir une pause réellement naturelle en maniant le plastique. En ce sens, les quatre cavaliers ci-dessus sont plus ou moins réussis.

Deuxième reconversion : la gamme arthurienne GB en plomb que je possède depuis longtemps. Elle combine le meilleur et le pire. Une gravure des têtes sublime mais des bras trop courts. Et des chevaux réussis mais trop grands. Pour ces deux premières figurines de la gamme, j'ai donc allongé un bras trop court (un avant-bras avec lance de la boite plastique GB) et remplacé les chevaux par de vieilles références Essex, moins jolis mais de taille plus compatible. Il me faudra peut-être trouver des chevaux mieux proportionnés...
Au fond, trois cavaliers lombards de chez Old Glory qui seront probablement intégrés dans cette bande. Leur équipement est comparable en dehors du kontos qu'il me faudra enlever. Ce sera donc l'occasion de les utiliser.




18- Des terres environnantes au complet ;
Ils étaient trois chefs de Novantæ ;
Cinq bataillons de cinq cents hommes chacun ;
Trois levées de trois cent chacune ;
Trois cents chevaliers de bataille.
D’Eiddin, alignés dans leur armure dorée ;
Trois armées cuirassées ;
Avec trois rois portant des torques d’or ;
Trois chevaliers hardis ;
Avec trois cents de qualité égale ;
Trois du même ordre, mutuellement jaloux ;
Amèrement ils chasseront l’ennemi ;
Trois terreurs dans le labeur ;
Ils tueraient un lion en plat principal ;
Il y avait dans cette guerre une collection d’or.
Trois souverains des hommes
Vinrent de parmi les Bretons,
Cynrig et Cynon
Et Cynrain d’Aeron,
Pour saluer les lances de frêne
Parmi les hommes qui quittèrent Deivyr.
Y avait-il parmi les Bretons
Un homme meilleur que Cynon,
Qui s’est avéré un serpent à ses ennemis maussades ?


vendredi 16 novembre 2012

Où donner de la tête ?



Avec la sortie de "l'Ombre du Corbeau" pour Saga, où donner de la tête ?


Trois des quatre nouvelles factions présentées sont celles que j'espérais - et avais prévu - (Francs, Irlandais et Hiberno-norses) et la quatrième, le Strathclyde, la faction que je n'osais espérer mais que j'appelais de tous mes voeux... Et comme si cela ne suffisait pas, le dernier Vae Victis nous gratifie d'une cinquième faction : les Byzantins ! Alors qu'il se trouve que j'ai un début d'armée byzantine qui demanderait un rajeunissement de peinture.
Bref, où donner de la tête ? Les cinq factions sont toutes bien pensées à tel point que je voudrais toutes les essayer... Pour les Byzantins de VV, les concepteurs ont su magistralement simuler les tactiques interarmes (lanciers-archers). Pour les Irlandais, j'apprécie le mix héros qui combattent en mêlée et tireurs habitués aux escarmouches. Pour les Hiberno-Norses, le concept de défi paraît très intéressant. Les Francs proposent pour leur part trois sous-listes (Mérovingiens, Carolingiens et Capétiens)  avec une approche très particulière, tactique, basée sur une "réserve de bataille".
Enfin, il y a les Bretons du Strathclyde. Que dire de ce royaume gallois du Nord ? Quelques mots, pour commencer, sur la faction : il s'agit de Bretons combattant essentiellement à cheval. Ces cavaliers ont une tactique plutôt agressive mais surtout, ils peuvent surgir de n'importe où, notamment d'une position hors table... bref, ils virevoltent, surgissent là où on ne les attend pas et fondent sur leur proie...
Voilà pour l'aspect ludique.
Maintenant l'aspect historique...
Ceux qui ont lu le "Silmarillon" de Tolkien se souviennent sans doute du chapitre consacré à la "chute de Gondolin". En bon philologue, J.R.R Tolkien s'est inspiré, pour le nom et la fin de ce royaume, de l'histoire d'un petit royaume du nord appelé Goddodin. Goddodin n'est pas le Strathclyde, qui a survécu jusqu'au XIe siècle, mais un petit royaume indépendant et limitrophe, sorte d'état tampon, aux VIe et VIIe siècles, entre ce royaume et les Angles installés dans la région qui deviendra plus tard la Northumbrie. Vers 600, 363 chefs bretons de Goddodin se réunirent pour assiéger la forteresse angle de  Catraeth. Seul quatre hommes revinrent de ce terrible combat, dont le barde Aneirin qui racontera les faits dans un superbe chant, "Y Goddodin". Il s'agit probablement là du plus ancien texte gallois connu et c'est superbe !
99 couplets chantent ces 300 héros qui trouvèrent la mort sous les murs de Cathraeth. En voilà quelques-uns, traduits par mes soins... 

1- Le courage de l’homme, les années de la jeunesse, le courage au combat :
La crinière souple et épaisse des étalons sous les cuisses dénudées des braves,
Un bouclier large et léger sur la croupe d’un coursier élancé,
Les lames bleutées scintillantes, les vêtements bordés d’or.
Jamais il n’y aura d’amertume entre nous :
Je chanterais plutôt tes louanges.
Le champ gorgé de sang avant les noces,
La nourriture des corbeaux avant l’enterrement.
C’est un vieux camarade, Owain ; ignoble est sa couverture de corbeaux.
Cette terre m’est atroce, où le fils unique de Marro fut tué.

6- Les hommes vinrent à Gododdin, rieurs, féroces au combat, chaque lame en ligne ;
Durant une brève année ils furent au calme, dans la paix.
Le fils de Bogdad pris sa revanche de sa main.
Bien qu’ils furent à l’église en pénitence, les anciens et les jeunes, les nobles et les humbles,
En vérité, la mort ils affrontèrent.

13- Un homme vint à Catraeth au matin ; il engloutit une soupe d’hydromel à minuit.
Un désastre, les lamentation des camarades, voilà ce que fut cette campagne, tueur au sang chaud.
Ils marchèrent sur Catraeth ; aucun héros dont le coeur visait si haut lors d’une fête ; aucun homme de tel parts
Ne vint du fort d’Eidin : il mit l’ennemi en fuite, Tudfwlch Hit, hors de sa maison et de sa patrie.
Il tua des Saxons pendant au moins une semaine.
Longtemps son courage sera chéri, et dans l’esprit de ses nobles camarades.
Lorsque Tudfwlch était là, la force de son peuple, les rangs de lanciers furent massacrés, le fils de Cilydd.

18- Ils vénèrent le droit : trois lances ensanglantées cinquante, cinq cents.
Trois chiens, trois cent : trois étalons de guerre de la dorée Eidin,
Trois bandes guerrières en cotte de maille, trois rois aux torques d’or.
Trois étalons sauvages, trois pairs dans la bataille,
Trois sautant comme un seul, ils écrasaient fièrement l’ennemi,
Trois au plus dur du combat, trois lions taillant l’ennemi,
D’or au combat, trois monarques des hommes
Venus de Bretagne, Cynri et Cynon, Cynrein d'Aeron.
Les rusés hommes du clan de Deifr ont exigé :
Les Bretons ont-ils un homme meilleur que Cynon, serpent piquant son ennemi ?


Pour terminer (et vous faire encore plus envie) voici un lien vers un groupe d'Anglais ayant rejoué la chute de Goddodin pour Wargames Illustrated... C'est tout simplement superbe !