mardi 11 décembre 2012

To be award 2, le retour !


Un grand merci au Psilète pour m'avoir conféré un nouvel award ! Mais là c'est l'escalade... il va falloir que je me greffe un processeur dans le crâne pour publier plus... n'en jetez plus !!! : (
Mais ce nouveau post est surtout là pour vous annoncer une modification primordiale dans mon précédent post "To be award". J'avais oublié d'y nominer un blog devenu incontournable dans le monde de la figurine, la nouvelle référence de la presse internationale : Pousseplomb.
Et voilà mon erreur (j'espère) réparée : je vous invite à revenir sur mon précédent post pour y découvrir ce blog.



Médiévaux XVe



Même si le tout ne progresse pas vite, voilà 4 plaquettes supplémentaires pour mes armées médiévales pour ADG. En 15mm et non l'armée en 28mm que je prépare en parallèle !
Voilà donc deux socles d'Almogavares et deux d'archers. Je fais un peu de tout histoire de jouer les listes Italiens Condottiere, Espagnols Médiévaux, Français Ordonnance ou Anglo-Irlandais.

Voilà donc mon post imposé par l'award "Publies plus souvent" !

To be award...


J'ai reçu ces derniers jours, deux awards.
Un "liebster blog award" dont personne ne connaît les origines mais qui constitue une sorte de chaîne dans le domaine du blog (qui ne coûte rien si ce n'est de la reconnaissance de et envers les autres, ce qui est une excellente chose !). Il m'a été décerné par Benoit, un sympathique et très actif blogger belge, auteur de Panique dans la vitrine. N'hésitez pas à faire un tour sur son blog, Benoît s'attaque à des sujets originaux, comme la guerre des Malouines par exemple.
Pour mémoire, voici le règlement de ces Liebster blog awards, awards destinés aux blogs de moins de 200 suivants (il y a quelques années, le seuil était à 300) et dont les règles sont on ne peut plus simple :
Chaque blogger qui a reçu un award doit en discerner un à 5 autres (vous voyez, c'est bien une chaîne et vu le système, les millions de bloggers de la blogosphère auront bientôt le leur !). Par ailleurs :





Les auteurs des 5 blogs sélectionnés devront :
1/ copier-coller l'award sur le blog en le liant au blogueur qui vous l'a décerné.
2/ passer cette récompense a vos 5 blogs préférés ayant moins de 200 followers, en laissant un commentaire leur indiquant qu'ils ont gagné cet award.
3/ profitez de ce moment agréable sachant que vous avez fait plaisir à quelqu'un.


Enfin, j'ai reçu un "Publies Plus Souvent award". Cet excellent concept nous vient du Psilète à qui je descerne la palme de la créativité. Reprenant un concept, il n'a pu s'empêcher de l'améliorer (ou le "celtiser"). Il m'a été remis par Paco de l'excellent "Paco fait le zouave". Là aussi, si vous recherchez des thèmes originaux, et surtout, des théatres d'opérations relatifs à l'histoire coloniale, faites un tour sur son blog !
Je disais, une évolution très positive du concept qui y ajoute, en plus d'un certain pragmatisme, une note d'humour qui tranche avec la rigueur toute germanique (qui a dit austérité ?) du liebster award... En voilà donc le principe :
Publie Plus Souvent award
 1/ copier-coller l'award sur votre blog dans un billet, en le liant au blogueur qui vous l'a décerné (si personne ne vous l'a décerné, ne mettez pas de lien)
 2/ Dans le même billet, ajoutez du contenu, avec au moins une photo ou un dessin. Ca peut-être une photo du compte-rendu que vous devez écrire depuis des mois, un flash-back sur une de vos meilleures photos, un souvenir de vieux con grisonnant, la critique du meilleur film vu récemment, (intercalez une proposition ici), n'importe quoi, du moment qu'il y ait un peu de contenu.
 3/ passez cette récompense à au moins cinq blogs, même ceux qui ont déjà gagné cet award, en laissant un commentaire leur indiquant qu'ils ont gagné cet award, que vous estimez qu'ils ne publient pas assez de billets (et ce même s'ils en publient déjà dix par jour)
 4/ profitez de ce moment agréable sachant que vous avez fait plaisir à quelqu'un (ou que vous l'avez embêté).
 5/ Réfléchissez cinq minutes. Peut-être que vous pouvez créer un award, vous aussi.

Il n'y a pas de logo "Publies plus souvent award" donc voici le visuel que je vais utiliser avec un lien vers le site de Paco :


Et un grand merci à Denis pour cette excellent initiative.
Bon, je cause, je cause, mais il faut peut-être que je m'y mette !
Voici mes 5 nominés :

- Le blog de Siaba - Empires en flammes - bien sûr qui publie trop peu, sur des sujets originaux et  dont le ton est un vrai plaisir !
- Le blog de Gillou - Gilloufigs - avec ses photos, ses conversions de figurines et ses thèmes fabuleux.
- Le blog du Psilète bien sûr - le Psilète sans pips - pour son originalité et son inventivité. Et ce, même si il a déjà reçu et transformé cet award !
- L'Astelier du Maistre d'armes, d'Arnaud, dont la campagne Vinland pour Saga et l'article sur les couleurs au moyen-âge valent à elles seules le détour.
- Et enfin, Strategoï de Nicofig, blog détenant actuellement le record du monde du plus petit nombre de messages postés par décennie... Notons tout de même la superbe maquette de ce blog dont le dernier post remonte au 4 janvier... 

Oups ! J'ai failli en oublier un TRÉS TRÉS IMPORTANT ! Il est devenu, en quelques mois, la référence en terme de presse du figurinomonde. Le France Info ou LCI de la figurine... J'ai nommé... Pousseplomb ! Durutti nous y présente l'actualité du monde de la figurine, rabaissant TMP et les autres au rang de journalistes amateurs. En core bravo ! Voilà. Cela nous en fait six, mais quel sixième !

Beaucoup, beaucoup d'autres blogs auraient mérité un award du "Publies plus souvent" mais il faut peut-être que je me remette à bosser moi !
Pour l'article exigé par l'award, il suivra dans la journée !

dimanche 9 décembre 2012

Lecture (suite) : Barbares



Il s'agit cette fois-ci d'une lecture achevée : l'excellent "Barbares" d'Alessandro Barbero, qui traite des immigrés, réfugiés et déportés dans l'Empire romain, avec une grande partie du livre consacré aux "soldats barbares" de cette armée.
Un ouvrage réellement incontournable qui tord le cou à certaines idées fausses, notamment concernant les Lètes. Une analyse comme je les aime...


dimanche 2 décembre 2012

Lecture et Dux Bellorum


J'ai reçu hier ma commande Osprey. Je l'étale donc sous vos yeux : les Tercios espagnols, les successeurs d'Alexandre le Grand et la garde de Byzance.
Et j'en ai logiquement profité pour commander la règle Dux Bellorum.


Un survol rapide m'en donne une excellente première opinion. Côté illustrations, en dehors de la superbe couverture de José Daniel Cabrera-Pena, un des tous meilleurs illustrateurs actuels, que du connu. Mais on ne peut en vouloir à l'éditeur d'y avoir replacé les superbes illustrations d'Angus McBride. Le tout est agrémenté de nombreuses photos de figurines.
Côté système de jeu, le joueur d'ADG que je suis se trouve en terre connue. Des plaquettes, une dizaine suffisent pour jouer, soit au format DBM, soit au format ADG, peu importe. Et comme les distances se calculent en front de plaquette - l'équivalent de l'UD d'DG ou du BW de Polemos - l'unité peut très bien faire 4, 6 ou 8 cm de front, c'est à dire deux plaquettes DBM/ADG pour ce dernier front, peu importe. Et le système étant à base de plaquette et d'UD front de plaquette, peu importe l'échelle des figurines. Bref, un concept dans l'ère du temps.
Seconde bonne nouvelle, la règle est basée sur un système de points de commandements. Ceux-ci ne sont pas aléatoires, comme à ADG, mais "fournis" avec l'armée : 6 sont "de série" et vous pouvez en "acheter" jusqu'à 4 supplémentaires avec votre budget. Ces points - vous pouvez en allouer jusqu'à 3 par unité - vont vous permettre :
- d'interrompre la séquence de l'adversaire pour bouger un de vos groupes ou unités,
- d'augmenter votre "bravoure" (c'est à dire le moral),
- d'augmenter votre "agression" (facteur de combat),
- ou d'annuler une perte de cohésion que vous aurez reçu.
Une approche très intéressante qui mérite d'être testée.

Les caractéristiques des unités sont : mouvement (de 2 UD pour les murs de boucliers - c'est à dire l'infanterie lourde - à 4 UD pour la cavalerie), la bravoure (moral), "l'agression" (pour le combat et le tir), la protection (de 2 à 6), et la cohésion (comme à ADG, mais de 2 à 6 points de cohésion). "L'agression" est une valeur qui va de 1 à 6 et qui représente le nombre de dés (6 faces) à lancer - avant modificateurs - par unité. Avec ces dés, il vous faudra réussir au moins la protection de votre adversaire. Le nombre de dés excédant la protection donne le nombre de touches. Vous pouvez annuler jusqu'à 3 touches par des points de commandement, le reste réduisant les points de cohésion de votre unité. Le tout parait fluide et intuitif.
Ce que peut apporter Dux Bellorum par rapport à ADG ? Un système de commandement différent et qui parait très intéressant, et surtout un "chrome" particulier. Certes, le livret ne comprend que 8 listes d'armées couvrant les îles britanniques de 367 à 793 après J.-C.; et les choix de troupes sont moins nombreux qu'à ADG - chaque armée comprend une unité de compagnons - troupes d'élite, et soit des troupes ordinaires, soit des nobles, le tout au sein de types de troupes peu nombreuses (cavaliers, cataphractes pour les romains, cavaliers légers, murs de boucliers, guerriers et tirailleurs) - mais avec votre budget d'armée (32 points, les meilleurs unités valant 5 points, les ordinaires 3 points, les cavaliers légers 2 points et les tirailleurs 1 point), vous pouvez aussi acheter jusqu'à 3 "stratégies et tactiques" qui vont vous permettre d'influencer le jeu, et de varier les parties. Enfin, chaque type d'armée, lorsqu'elle se trouve en défense, dispose d'un certain nombre de terrains (2 pour les armées lourdes comme les Romains ou les Saxons, 3 pour les armées de guerriers comme les Gallois ou les Irlandais).
En résumé, une petite règle qui a l'air sympathique, et mérite donc d'être testée !


mardi 27 novembre 2012

Nomades Infinity à vendre (oui, encore !)


Je m'aperçois que j'ai toujours mes Nomades pour Infinity. Je les ai donc remis en vente sur e-bay :
Ici

Pour mémoire, en voici la liste et une photo :
- 1 securitate
- 3 alguaciles
- 2 morlocks
- 1 reverende moire
- 1 tomcat
- 3 Intruder (combi, HMG et sniper)
- 2 Mobiles brigadas (multi et HMG)
- 1 Spektr sniper
- 2 zéros
- 1 Interventor
- 1 Clockmaker

Soit 18 figurines peintes, mais non vernies.



dimanche 18 novembre 2012

Ce sera Strathclyde !


9- Les hommes vinrent à Catraeth, bande nourrie à l’hydromel, grande est la honte dont je ne devrais pas les louer.
Avec de grandes lances pourpres et serties, les chiens de guerre luttèrent fermement et gravement.
De la bande de Brennych, j’ai peine à le supporter, il ne devait rester qu’un seul homme en vie.
J’ai perdu un camarade, j’étais fidèle, alerte au combat, je me désole de les quitter.
Il n’avait de désir pour l’argent, le jeune fils d’Y Cian, de Maen Gwyngwn.

Pour faire honneur à ces hommes de Goddodin et de Strathclyde, ma prochaine bande Saga sera donc de cette faction. Elle ne parait pas facile à jouer mais très intéressante. 

11- Les hommes vinrent à Catraeth à l’aube : leurs grands esprits atténuaient le nombre de leurs années.
Ils ont bu l’hydromel, or et douceur, envoûtant, boucliers blancs et pointes de lances à quatre tranchants.
Devant les hommes de Mynyddawg Mwynfawr.

Côté figurines, je vais en profiter pour investir dans la superbe gamme arthurienne de chez Wargames Foundry. Mais d'ici là, ce sera du bricolage avec du rabiot.
Pour commencer quatre cavaliers réalisés à partir de chevaux celtes de chez Warlord Games et de torses vikings en plastique de chez Gripping beast. Autant je n'aime pas les torses en plastique celtes de chez WG, autant leurs chevaux sont très réussis. Unis aux torses et casques style VII-VIIIe siècle de chez GB, ces chevaux donnent une touche celtique parfaite pour du breton.



Reste qu'il est difficile d'obtenir une pause réellement naturelle en maniant le plastique. En ce sens, les quatre cavaliers ci-dessus sont plus ou moins réussis.

Deuxième reconversion : la gamme arthurienne GB en plomb que je possède depuis longtemps. Elle combine le meilleur et le pire. Une gravure des têtes sublime mais des bras trop courts. Et des chevaux réussis mais trop grands. Pour ces deux premières figurines de la gamme, j'ai donc allongé un bras trop court (un avant-bras avec lance de la boite plastique GB) et remplacé les chevaux par de vieilles références Essex, moins jolis mais de taille plus compatible. Il me faudra peut-être trouver des chevaux mieux proportionnés...
Au fond, trois cavaliers lombards de chez Old Glory qui seront probablement intégrés dans cette bande. Leur équipement est comparable en dehors du kontos qu'il me faudra enlever. Ce sera donc l'occasion de les utiliser.




18- Des terres environnantes au complet ;
Ils étaient trois chefs de Novantæ ;
Cinq bataillons de cinq cents hommes chacun ;
Trois levées de trois cent chacune ;
Trois cents chevaliers de bataille.
D’Eiddin, alignés dans leur armure dorée ;
Trois armées cuirassées ;
Avec trois rois portant des torques d’or ;
Trois chevaliers hardis ;
Avec trois cents de qualité égale ;
Trois du même ordre, mutuellement jaloux ;
Amèrement ils chasseront l’ennemi ;
Trois terreurs dans le labeur ;
Ils tueraient un lion en plat principal ;
Il y avait dans cette guerre une collection d’or.
Trois souverains des hommes
Vinrent de parmi les Bretons,
Cynrig et Cynon
Et Cynrain d’Aeron,
Pour saluer les lances de frêne
Parmi les hommes qui quittèrent Deivyr.
Y avait-il parmi les Bretons
Un homme meilleur que Cynon,
Qui s’est avéré un serpent à ses ennemis maussades ?


vendredi 16 novembre 2012

Où donner de la tête ?



Avec la sortie de "l'Ombre du Corbeau" pour Saga, où donner de la tête ?


Trois des quatre nouvelles factions présentées sont celles que j'espérais - et avais prévu - (Francs, Irlandais et Hiberno-norses) et la quatrième, le Strathclyde, la faction que je n'osais espérer mais que j'appelais de tous mes voeux... Et comme si cela ne suffisait pas, le dernier Vae Victis nous gratifie d'une cinquième faction : les Byzantins ! Alors qu'il se trouve que j'ai un début d'armée byzantine qui demanderait un rajeunissement de peinture.
Bref, où donner de la tête ? Les cinq factions sont toutes bien pensées à tel point que je voudrais toutes les essayer... Pour les Byzantins de VV, les concepteurs ont su magistralement simuler les tactiques interarmes (lanciers-archers). Pour les Irlandais, j'apprécie le mix héros qui combattent en mêlée et tireurs habitués aux escarmouches. Pour les Hiberno-Norses, le concept de défi paraît très intéressant. Les Francs proposent pour leur part trois sous-listes (Mérovingiens, Carolingiens et Capétiens)  avec une approche très particulière, tactique, basée sur une "réserve de bataille".
Enfin, il y a les Bretons du Strathclyde. Que dire de ce royaume gallois du Nord ? Quelques mots, pour commencer, sur la faction : il s'agit de Bretons combattant essentiellement à cheval. Ces cavaliers ont une tactique plutôt agressive mais surtout, ils peuvent surgir de n'importe où, notamment d'une position hors table... bref, ils virevoltent, surgissent là où on ne les attend pas et fondent sur leur proie...
Voilà pour l'aspect ludique.
Maintenant l'aspect historique...
Ceux qui ont lu le "Silmarillon" de Tolkien se souviennent sans doute du chapitre consacré à la "chute de Gondolin". En bon philologue, J.R.R Tolkien s'est inspiré, pour le nom et la fin de ce royaume, de l'histoire d'un petit royaume du nord appelé Goddodin. Goddodin n'est pas le Strathclyde, qui a survécu jusqu'au XIe siècle, mais un petit royaume indépendant et limitrophe, sorte d'état tampon, aux VIe et VIIe siècles, entre ce royaume et les Angles installés dans la région qui deviendra plus tard la Northumbrie. Vers 600, 363 chefs bretons de Goddodin se réunirent pour assiéger la forteresse angle de  Catraeth. Seul quatre hommes revinrent de ce terrible combat, dont le barde Aneirin qui racontera les faits dans un superbe chant, "Y Goddodin". Il s'agit probablement là du plus ancien texte gallois connu et c'est superbe !
99 couplets chantent ces 300 héros qui trouvèrent la mort sous les murs de Cathraeth. En voilà quelques-uns, traduits par mes soins... 

1- Le courage de l’homme, les années de la jeunesse, le courage au combat :
La crinière souple et épaisse des étalons sous les cuisses dénudées des braves,
Un bouclier large et léger sur la croupe d’un coursier élancé,
Les lames bleutées scintillantes, les vêtements bordés d’or.
Jamais il n’y aura d’amertume entre nous :
Je chanterais plutôt tes louanges.
Le champ gorgé de sang avant les noces,
La nourriture des corbeaux avant l’enterrement.
C’est un vieux camarade, Owain ; ignoble est sa couverture de corbeaux.
Cette terre m’est atroce, où le fils unique de Marro fut tué.

6- Les hommes vinrent à Gododdin, rieurs, féroces au combat, chaque lame en ligne ;
Durant une brève année ils furent au calme, dans la paix.
Le fils de Bogdad pris sa revanche de sa main.
Bien qu’ils furent à l’église en pénitence, les anciens et les jeunes, les nobles et les humbles,
En vérité, la mort ils affrontèrent.

13- Un homme vint à Catraeth au matin ; il engloutit une soupe d’hydromel à minuit.
Un désastre, les lamentation des camarades, voilà ce que fut cette campagne, tueur au sang chaud.
Ils marchèrent sur Catraeth ; aucun héros dont le coeur visait si haut lors d’une fête ; aucun homme de tel parts
Ne vint du fort d’Eidin : il mit l’ennemi en fuite, Tudfwlch Hit, hors de sa maison et de sa patrie.
Il tua des Saxons pendant au moins une semaine.
Longtemps son courage sera chéri, et dans l’esprit de ses nobles camarades.
Lorsque Tudfwlch était là, la force de son peuple, les rangs de lanciers furent massacrés, le fils de Cilydd.

18- Ils vénèrent le droit : trois lances ensanglantées cinquante, cinq cents.
Trois chiens, trois cent : trois étalons de guerre de la dorée Eidin,
Trois bandes guerrières en cotte de maille, trois rois aux torques d’or.
Trois étalons sauvages, trois pairs dans la bataille,
Trois sautant comme un seul, ils écrasaient fièrement l’ennemi,
Trois au plus dur du combat, trois lions taillant l’ennemi,
D’or au combat, trois monarques des hommes
Venus de Bretagne, Cynri et Cynon, Cynrein d'Aeron.
Les rusés hommes du clan de Deifr ont exigé :
Les Bretons ont-ils un homme meilleur que Cynon, serpent piquant son ennemi ?


Pour terminer (et vous faire encore plus envie) voici un lien vers un groupe d'Anglais ayant rejoué la chute de Goddodin pour Wargames Illustrated... C'est tout simplement superbe !

lundi 29 octobre 2012

ANTIKA 2012


Cette année encore, j'ai été au tournoi AdG en 28 mm avec mon armée lagide. Il s'agit d'un petit tournoi (8 participants) : il est bien dommage que trop peu de joueurs aient fait le saut vers le 28 mm car c'est un réel plaisir de jeu. Désolé mais pas de photo des parties... j'étais trop concentré sur le jeu !
J'ai terminé en milieu de tableau, mon armée lagide me posant toujours autant de problèmes... D'une part, je ne la joue qu'à cette occasion mais surtout, contrairement aux bons joueurs, j'ai beaucoup de mal à jouer des corps spécialisés. Mes corps tombent souvent mal par rapport à l'adversaire. Or avec des phalanges aussi manoeuvrables que des enclumes, et un corps d'éléphants pas plus leste, si le déploiement de départ n'est pas le bon, la situation est impossible à rattraper. Il faudra probablement que je me résolve à faire des corps mixtes... ou à changer d'armée !
Pour le tournoi, j'avais donc un corps de 6 phalanges et 4 LI arc ou fronde ; un corps de 2 éléphants, 3 thureophores lanciers moyens et 3 LI javelot et un corps de cavalerie avec 3 cavaliers lourds impact, 1 cavalier lourd et 2 LC javelots. Tout ordinaire, aucun élite. Et trois généraux compétents, le tout pour un seuil de démo à 24.



Première partie : guerre civile ! J'affronte Maximilien, le fils Gouneau et ses Lagides. Nos corps sont comparables : son corps de cavalerie un peu plus costaud avec 3 cavaliers lourds impact dont un élite et 2 cavaliers moyens élite mais pas de LC ; son corps d'infanterie composé de 4 phalanges et 2 fantassins lourds impact et une artillerie ;  son corps moyen avec 2 éléphants, 2 fantassins moyens A2M et un fantassin médiocre plus LI. Nos déploiements sont symétriques (phalange contre phalange, éléphants contre éléphants...) mais ma zone de déploiement est séparée en son centre par un infranchissable. Nos lignes vont donc s'affronter sans finesse mais je parviens à faire passer ma cavalerie légère dans son dos pour aller prendre son camp. Les combats tourneront plutôt à mon avantage ce qui donnera lieu à une victoire pour moi.

Seconde partie : après, le fils, le père, Christophe, et ses Navarrais. Un corps de 4 chevaliers plus 2 archers anglais (gloups !), un corps de 2 chevaliers à pieds et 4 lanciers lourds dont 2 médiocres plus quelques LI et un corps d'almoghavares et arbalétriers. Le terrain est bordélique avec, encore une fois, un infranchissable pour protéger mon camp au centre de ma zone de déploiement, sur la droite, une ravine en long devant ma zone de déploiement flanquée sur le bord droit par une colline avec village. Bien sûr, je pose mon corps moyen sur ce flanc bétonné, la phalange au centre devant l'infranchissable et ma cavalerie à gauche. Celle-ci tombe contre les chevaliers, la phalange fait face à seulement 2 archers anglais et Chritophe à concentrer son infanterie lourde et ses almoghavares face à mon corps d'éléphants et thureophores. De ce côté là, j'ai deux LI javelots planqués sur la colline avec village et j'ai voulu placer ma ligne d'éléphants et thureophores protégée par la ravine. Mais mon interprétation de la ravine étant mauvaise (je la vois dans ma tête comme une colline inversée) je mets ma ligne sur le bord et légèrement à l'intérieur de l'élément de terrain. Je ne comprends pas trop l'approche du concepteur mais, peu importe, je me suis fourvoyé. Il faut juste être au bord de la ravine et pas dedans pour profiter de +1. Comme si il s'agissait d'une pente abrupte. C'est au moins la seconde fois dans ma vie de joueur que je me fourvoie sur ce point de règle... Comme quoi, en vieillissant, on imprime de moins en moins bien ! Mais revenons au sujet. Mon corps moyen est donc dans la ravine sans profiter du +1, et attend plus ou moins sereinement l'infanterie adverse. Pendant ce temps, ma phalange avance pour tenter de détruire les archers anglais avec objectif de se retourner ensuite à  droite sur le flanc de l'infanterie lourde navarraise et sur la gauche sur le flanc des chevaliers. Dans le même temps, ma cavalerie lourde serre les fesses, un peu en retrait, en attendant le choc des chevaliers et un LC va tenter de déborder le tout pour prendre le camp. Une fois de plus, je prendrais le camp Gouneau, après que la phalange ait détruit les archers anglais et que mes cavaliers aient tenus suffisamment longtemps face à la chevalerie espagnole. Sur ma droite, Christophe hésite puis finit par se décider à charger mes moyens éléphantesques... Je vais finir par obtenir une victoire sur le fil mais pas brillante. Ma phalange, inmanoeuvrable, mettra trop de temps à se réorganiser. À par un élément, sur ma gauche, qui réussira à détruire un chevalier...
La première journée se termine par deux victoires et les deux Toulousains occupent les deux premières places. Je vais donc affronter les Celtibères de Salvador le lendemain matin.













Troisième partie : Disons le tout de suite, Salvador a un avantage psychologique certain pour cette partie. Sur deux parties où mes Lagides ont affronté ses Celtibères, ses impétueux sont passés allègrement sur le ventre de ma phalange. Et je crains donc maintenant énormément son corps de fantassins lourds impétueux, au nombre de 10 plus 3 ou 4 LI fronde. Il a en plus un corps très mobile de 3 cavaliers moyens élite, 3 LC javelot et 3 LI javelot et enfin, un corps de 3 LC javelot et 3 javeliniers. Il me manque peut-être un élément mais le tout déroute à 29 pertes...
Ma zone de déploiement est vide d'élément de terrain. Je vais essayer de mettre ma phalange au centre gauche, mes éléphants au centre et ma cavalerie à droite. Celle-ci tombe face à son infanterie lourde, les éléphants se trouvent face à un grand vide et ma phalange se trouve face à ses cavaliers, javeliniers et LI. Dispositions étonnantes de nos parts respectives. J'ai disposé ma phalange en biseau de façon à ne pas être débordé par ma droite et pour ne pas perdre mon camp. Heureusement, au vu du nombre de cavaliers en face. Mais du coup, revers de la médaille, ma phalange devient complètement inefficace, ayant à faire face à des courants d'air... Après quelques tours de manoeuvres, mes cavaliers vont encaissé le premier choc d'infanterie lourde celtibère mais ils seront vites rejoints par les éléphants et lanciers moyens. Sur ma gauche, mes phalanges plus LI vont tenter de contenir tout le reste de l'armée ennemie. Mais pour progresser en protégeant mon flanc, il me faut scinder ma phalange en petits paquets... Au bout du compte, cela va permettre à Salvador de détruire un à un mes LI et ses nombreux tirs de javelot vont me faire très mal. En ce qui concerne les combats, ma ligne de cavalerie résiste bien face aux Celtibères mais n'ayant aucune troupe en réserve, elle faiblit. les éléphants font un peu de ménage mais pas suffisamment. Enfin Salvador finit par parvenir à ramener ses cavaliers sur le flanc de mes thureophores et éléphants. Bref, victoire finale de Salvador qui, disons le tout de suite, gagnera le tournoi. Victoire sans bavure. J'ai mal joué dans le sens où j'avais prévu au début de scotcher ses Celtibères avec mes LC et un cavalier pour renvoyer le reste de ma cavalerie (grâce à la route que j'avais placé à cet effet), détruire sa cavalerie sur l'autre aile. Voilà ce qui arrive lorsque l'on ne respecte pas son plan...

Quatrième et dernière partie : j'affronte Christophe Epiais et ses Arabes d'Afrique du Nord. Armée soclée en 8 cm l'UD et je vais donc passer un peu de temps à placer tous mes socles sous mes éléments de 6 cm l'UD. Je place une colline sur un village sur ma droite et mon habituelle route transversale au cas où j'ai à changer mes dispositions. Il a mis son camp à son extrême gauche (donc mon extrême droite à moi). Christophe a un corps de 6 lanciers lourds dont 2 élite avec support, un corps de javeliniers et lanciers moyens et un corps de 4 cavaliers lourds impact élite et 3 ou 4 LC javelot, plus quelques LI javelots dispersés dans ses corps. Je place ma phalange à droite, qui tombe face à son corps d'infanterie lourde, ma cavalerie au centre, espérant qu'elle tombe soit face à l'infanterie lourde, soit au corps moyen et enfin mes éléphants à gauche, en espérant qu'ils tombent contre la cavalerie arabe. Et c'est effectivement ce qui va se passer. Après avoir posé le terrain en défenseur, je me retrouve attaquant ! J'avance ma ligne rapidement en espérant pouvoir joindre rapidement sa ligne de cavalerie alors que mon centre de cavalerie avance au rythme de ma phalange. Christophe va réussir à rétablir la situation en ramenant sa cavalerie élite vers ma cavalerie, tout au moins en partie, et ses javeliniers vers les éléphants. Et ses LC et LI parviendront facilement à empêcher mes éléphants de manoeuvrer librement. Bilan : un éléphant parviendra à atteindre un de ses cavaliers sans parvenir à le détruire. pendant ce temps, son infanterie moyenne va parvenir à soutenir le choc de ma cavalerie (alors que ce sont ses lanciers moyens qui ont pris l'initiative de charger) et nos deux "phalanges" vont s'affronter vaillamment. Sa ligne de lanciers va aussi parvenir à tenir face à mes phalanges grâce à une première série de dés plutôt favorable de son côté (ce qui ne sera pas le cas pour tout le reste de la partie !). Alors que son infanterie tient le coup, Christophe va parvenir à détruire deux de mes thureophores, que j'ai fais l'erreur de scinder en petits paquets de façon à ce que mes éléphants évitent les javeliniers, et un de mes LC. Puis sa cavalerie va parvenir à éviter les éléphants et prendre de flancs ma cavalerie qui n'a pas réussie à détruire son infanterie moyenne. Le combat est terrible : toutes nos unités à l'exception de 2 LI de mon côté ayant participé aux combats. Verdict final : nous sommes tous les deux à un ou deux points de nos seuils de démoralisation (il a le même seuil que moi, à 24). Mais c'est le tour de Christophe et il parvient à m'infliger deux pertes sans en encaisser une seule. Bilan : victoire de Christophe alors que j'échoue à une perte de son seuil de démo. Victoire néanmoins amplement méritée sur la seconde partie de la partie, durant laquelle j'ai réussi beaucoup de 5 ou 6 alors que lui-même, dans le même temps, ne réussissait que de petits jets de dé !

Bref, je termine en milieu de tableau. Et une fois de plus, cette armée s'est avérée trop peu manoeuvrable pour pallier à mes faiblesses !
Pour finir, je vous engage vraiment, joueur d'AdG, à vous monter des armées en 28 mm pour encourager ce type de tournoi. À noter, que la salle, située dans l'annexe d'un château, le lieu et l'accueil sont exceptionnels !

samedi 22 septembre 2012

Nos Ancêtres les Alains...


Il s'agit du titre de l'article de votre serviteur que vous trouverez dans la toute récente revue du groupes Histoire & Collections : Histoires de France. Il s'agit du numéro 2. L'article en question traite des éphémères royaumes Alains de France, apparus et disparus au cours du Ve siècle. 
Quelques idées pour vos futures armées...


dimanche 2 septembre 2012

Coureurs, la suite...


Deux photos prises à la va-vite des deux coureurs suivants...



Celui de gauche a vu son bras droit troqué contre un d'une boite plastique...

samedi 1 septembre 2012

Coureurs des compagnies d'Ordonnance


Et voilà les premiers cavaliers pour mon armée Louis XI, Charles VIII ou Louis XII. Ce sont des archers d'ordonnance montés. Les chroniques les nomment souvent "coureurs" ou "chevaucheurs", évoquant ainsi indirectement leur principal rôle (reconnaissances, fourrage, coups de main, flanc-gardes, avant-postes...). Ces missions ne leurs étaient d'ailleurs pas exclusivement dévolues puisqu'ils pouvaient être menés par des hommes d'armes en armure légère. La brigandine était d'ailleurs très appréciée par ceux-ci.
Les figurines sont des coureurs Perry guerre des Roses. Les poses sont exceptionnelles (spécialité des frères Perry !) : ils sont en pleine action de reconnaissance. Et comme j'ai voulu en faire des archers d'ordonnance, ils ont subi une légère modification : ajout d'un arc ou d'une arbalète et d'une trousse prélevées sur les grappes plastiques...







Je vais me faire houspiller par Siaba... On voit bien, sur cette dernière photo, que j'ai mal ébarbé les figurines...



jeudi 23 août 2012

Saga anglaise...


La semaine dernière et hier, j'ai joué trois parties de Saga contre Ostapbender. Les deux premières ont vu s'affronter Anglo-saxons et Anglo-danois sur deux scénarios différents : le combat des chefs et l'escorte. Et la troisième (hier) a vu mes Vikings affronter les mêmes Anglo-danois sur un troisième scénario : terre sacrée.
Je ne reviendrais pas sur les qualités de ce jeu qui est vraiment excellent et on en redemande... Je vais par contre enfoncer le clou sur les scénarios. Le premier (le combat des chefs) est des plus classiques mais les autres ajoutent réellement un piment au jeu. On s'est régalé sur l'escorte et terre sacrée.
Pour l'escorte, c'est Ostapbender qui a misé le plus haut pour escorter les bagages. Il se retrouve donc à escorter 3 chariots avec 4 points d'armée. Parce que durant la phase d'enchère, chaque joueur mise un nombre de points d'armées (entre 2 et 6 points) en fonction du camp qu'il veut prendre. Ostap voulait escorter les bagages, il a misé 4. De mon côté, après avoir hésité, j'ai finalement décidé de ne pas essayer de gagner l'escorte et j'ai donc misé 6 (en plus avec l'Anglo-saxon, il fallait bien ça pour former mes grosses unités). Du coup, c'est l'Anglo-danois qui s'est retrouvé à escorter 3 bagages avec pour mission d'en faire traverser la table à au moins deux. De mon côté, il me fallait en prendre au moins 2 pour gagner. Je me suis arrangé (ou plutôt, on s'est arrangé), lors de la phase d'installation du terrain, à bien découper le terrain, ne laissant que deux "boulevards" dégagés qui la traversent.
Bilan : alors que je croyais tenir la situation en main, avec deux bagages prenables, l'Anglo-danois a réussi à faire s'échapper 2 bagages (chaque bagage apporte un dé saga) en les faisant raverser un champ. Bref, il a gagné, j'ai perdu. Voilà quelques photos de la partie.
(Sur les photos, les Anglo-saxons sont à gauche et les Anglo-danois, avec leurs chariots, à droite).








Le scénario d'hier, terre sacrée, fut tout aussi passionnant à jouer. Trois terrains sont placés en milieu de table et il faut non seulement les occuper, mais les tenir. Toute la subtilité de ce scénario vient de la façon de compter les points de victoire. A chaque fin de tour, on compte le nombre de figurines qui occupent un de ces terrains (avec un nombre de PV qui varie en fonction du type de troupes, de 3 points pour un seigneur à 1 points pour 3 figurines pour des levées) ; il faut donc tenir un compte à jour et, au bout des 8 tours de jeu, on fait le total. Cette fois-ci, ce sont mes Vikings qui ont gagné. Je me suis en effet précipité (avec mes deux unités de 8 hirdmen et mes deux unités de 8 bondi) pour occuper deux des terrains. L'Anglo-danois ayant utilisé beaucoup de dés durant ses premiers tours pour m'infliger de la fatigue (piège), il a consacré moins de dés à activer ses unités et il a donc pris du retard qu'il n'a jamais pu combler. Il n'avait par ailleurs qu'une unité de 8 gardes (mais 2 unités de 10 guerriers, une de 4 guerriers et une de 12 levées) à opposer à mes deux unités de hirdmen, ce qui m'a permis de lui ventiler son unité de gardes façon puzzle (en perdant tout de même dans l'affaire 7 de mes gardes sur 8 !).

Bref, les scénarios révèlent toute la richesse du jeu. Donc un bon conseil : essayer les !

jeudi 16 août 2012

Retour au 15mm


Retour à AdG et au 15mm. Parallèlement à mes compagnies d'ordonnances en 28mm, j'en profite pour peindre l'équivalent en 15mm. Histoire d'avoir une armée avec des chevaliers, pour varier.
Et voilà les sept premières unités : quatre gendarmes, un unité d'archers d'ordonnance montés et deux LC arbalétriers montés, plus un général. Les gendarmes, les archers montés (comme hobilars) et les futures archers à pied sont aussi prévus pour passer mes Irlandais en Anglo-Irlandais (mais il va me falloir me décider à peindre les Galloglaigh...).
Bref, je me disperse un peu là...

 

mercredi 30 mai 2012

Les Perry c'est fantastique...

... pour paraphraser une rubrique de VV.

Voilà donc les piquiers : piquiers picards ou suisses de Louis XI ou aventuriers / bandes du Piémont de Louis XII.



Une superbe gravure et des poses exceptionnelles, grâce entre autres à la modularité du plastique, permettent de faire des unités vraiment vivantes. La boite plastique de mercenaires s'est vue agrémentée des têtes italiennes et suisses en plomb, vendues à part. La tête sans coiffe provient de la boite plastique hommes d'armes montés.
À suivre : quelques arbalétriers et la cavalerie...

dimanche 27 mai 2012

Pike & Shotte


J'ai été devancé par le psilète (ici), mais voici une petite analyse rapide de Pike & Shotte, de Warlord Games.


Dans les grandes lignes, pareil que psilète : c'est du Black Powder avec des types de troupes adaptés. Par contre, évolution que j'apprécie tout particulièrement, les distances de mouvement sont divisées par deux (comme pour Hail Caesar). Je ne m'étais pas habitué aux super capacités de mouvement des unités à BP. Ni aux arguments des concepteurs d'ailleurs : quand on voit la rapidité d'action des armées de Charles VIII en Italie, de Coligny pendant les guerres de Religion, de Torstensson dans les années 1642-45 ou de Turenne dans les années 1645-48, on ne voit pas en quoi les armées du XVIe et du XVIIe seraient moins manœuvrières que celles des siècles suivants... C'est malheureusement un parti pris systématique de la part des concepteurs Anglo-Saxons qui ne me parait pas du tout fondé.

La grande nouveauté apportée par Pike & Shotte réside donc dans le traitement des unités de... piquiers et tireurs ! Et là, l'approche est très intéressante. Jusqu'à la fin de la guerre de 30 ans / guerre civile anglaise, une unité est composée soit de piquiers soit de tireurs (mousquetaires ou arquebusiers). Ces unités sont ensuite regroupées au sein de battalias (les brigades de Black Powder) de façon à constituer des bataillons (ou escadrons). Ainsi, une battalia de 3 unités de piquiers et 6 d'arquebusiers ou mousquetaires représentera un escadron espagnol ou une brigade suédoise. Il vous faudra juste disposer ces unités de façon adéquate, de façon à ce qu'elles représentent le "tercio" (en fait l'escadron) espagnol ou la brigade suédoise. C'est l'approche que j'ai retenue pour l'adaptation AdG et je la trouve donc... excellente (étonnant non ?). Ensuite, pour gérer l'immunité de ces unités de pike & shot face à la cavalerie, les concepteurs ont créés la règle Hedgehog (hérisson) : une unité de tireurs à moins de 6 pouces de ses piquiers peut se réfugier à l'abri des piques (et là, c'est mauvais temps pour les cavaliers). Mais, si ce mouvement est réalisé en réaction à une charge ennemie, il leur faut alors réussir un jet de commandement... Bref, j'aime cette approche.
Pour la seconde moitié du XVIIe siècle, une autre approche a été retenue : les compagnies de piques. Là, les piques font partie intégrante de l'unité. Cette unité, composée de 4 à 8 piques et beaucoup plus de tireurs (au moins 12) bénéficie alors de gros bonus lorsqu'elles combattent la cavalerie, quoiqu'elle reste moins puissante que les pike & shot en hedgehog. Bref, en une règle, on a le droit à deux façons différentes de traiter les bataillons ou escadrons de piques et mousquets. Et ça c'est bien.
Le revers de la première option (avant 1660), c'est qu'il faut beaucoup de figurines pour simuler un bataillon/escadron sur le champ de bataille : pour une taille standard, un bloc de 12-24 piques et 2 manches de 8-20 figurines, soit de 20 à 40 figurines pour votre bataillon. Pour la seconde option, 12 à 20 figurines pourront suffire. Mais rien ne vous empêche d'utiliser la seconde option dès la phase française de la guerre de 30 ans (à partir de 1635), ce qui vous permettra de rejouer des batailles avec moins de figurines et probablement en moins de temps. Par contre, pour les gros escadrons espagnols de la seconde moitié du XVIe siècle, la première option me parait incontournable !

Un peu plus de la moitié de ce nouveau livre de règle (qui fait plus de 200 pages) est consacré aux listes et scénarios. Côté listes, il s'agit d'un échantillon couvrant plusieurs périodes : Français et Impériaux guerres d'Italie, Anglais et Irlandais sous les Tudors, Suédois et Impériaux guerre de 30 ans, Polonais et Turcs, 5 listes de la guerre civile anglaise et, pour finir, Grande Alliance et Français Louis XIV. Bref du tout bon. On notera juste un gâchis de pages côté listes ECW (trois listes occupant chacune une double-page sont pratiquement identiques...).
A noter que les Français sont tout particulièrement à l'honneur et... plutôt surévalués ! Merci aux auteurs pour cette preuve de respect mais... je pense qu'ils y sont allés un peu fort. Les Français de Louis XIV sont tout particulièrement puissants ! Les troupes de la garde et la cavalerie française surclassent leurs adversaires. Je me serais contenté d'un meilleur commandement et d'une maison du Roi plus nombreuse que l'adversaire plutôt que de meilleurs capacités de combat...
Même chose pour les guerres d'Italie. Les gendarmes français surclassent nettement leurs adversaires. Bien sûr, en contrepartie, ils coûtent plus cher.  Mais ce qui saute aux yeux, c'est le traitement des Archers et Chevau-légers. Rappelez vous qu'il s'agit d'une force de frappe théoriquement importante puisqu'une lance comporte à l'époque 2 archers pour un gendarme, ce qui est respecté par la liste. Là où je suis plus critique, c'est que les auteurs ont fait de cette cavalerie de super troupes ! En gros, ce sont des chevaliers qui peuvent tirer à l'arc ou à l'arbalète (plus tard au pistolet). Elles sont légèrement moins efficaces (une valeur de combat et un bonus légèrement inférieur) mais tout aussi bien protégées et endurantes ! Et en tous cas, beaucoup plus efficaces que leurs homologues impériales... Ce traitement me laisse sceptique : à ma connaissance, les archers étaient équipés de la demi-lance, et non pas de la lance de chevalier, et étaient légèrement moins protégés (chevaux non bardés, pas de grèves, bras moins protégés et cuirasses souvent remplacée par la brigandine - quoique cette dernière protégeait pratiquement aussi bien que la cuirasse). Par ailleurs les "Archers" équipés d'une arbalète pouvaient sans aucun doute tirer à cheval mais ce n'était probablement pas le cas pour ceux équipés de l'arc long : ils devaient démonter pour tirer !
En définitive, les listes sont sympas malgré ces lacunes. Et malgré tout, d'autant plus qu'il est facile de créer ses propres listes, un système de budget étant prévu, je suis à première vue emballé ! Bon, d'accord, je l'étais déjà par les précédents opus...
D'ailleurs, je vous ai concocté un scénario pour la bataille de Nieuport dans le prochain VV, qui complètera parfaitement le jeu en encart...


dimanche 20 mai 2012

De Louis XI à Louis XII


Et voilà mes premières figurines en plastique Perry... Je les ai peintes de façon à faire à la fois du Louis XI (fin du moyen-âge) et du Charles VIII / Louis XII (début des guerres d'Italie). Première impression : un plaisir à monter et à peindre ! Le plastique permet vraiment des poses intéressantes (même si je me suis un peu gaufré sur certaines...).

Les hommes d'armes à pied sont plutôt d'époque Louis XI (il leur manque la "jupette" typique des guerres d'Italie). La figurine de droite est une Wargames Foundry en plomb. L'étendard porte la livrée de la compagnie de Beraud Stuart, présent en Italie dans les années 1500. Il me faut imprimer celui de louis XII sachant que je ne fixe pas l'étendard sur la hampe pour l'adapter aux circonstances...


Enfin, les archers démontés... leurs tuniques sont soit trop longues, soit trop courtes pour la période guerre d'Italie mais ça passera ! Les boites Perry comportent des corps avec tunique sans pans, typique des guerres d'Italie, mais avec systématiquement une brigandine. Je me les garde pour les piquiers et arbalétriers guerres d'Italie...
La livrée est celle de Louis XII (voir modèle ci-dessous) et correspond à celle des 200 archers de la garde. Mais ces deux couleurs sont aussi utilisables pour d'autres compagnies. Par exemple, le blason de Jean Salazar, capitaine d'origine espagnol que Louis XI a mis à la tête d'une compagnie dauphinoise est aussi d'or et de gueules. Même si on ne connait pas les couleurs de sa livrée, il y a une forte probabilité qu'elle soit de ces deux couleurs... Voici son blason (ci-dessous) et il va me servir à reconstituer son étendard...


Ci-dessous, la livrée de Louis XII : en bas à droite, probablement les 400 archers de la garde (en deux compagnies de 200) ; à gauche, probablement les 200 gentilshommes pensionnaires de la maison du Roi, et en dessous, probablement un des 100 Suisses de la garde (que je ferais certainement). Comme on le voit, il ne manque que les jupettes aux figurines Perry pour qu'elles conviennent parfaitement à du Louis XII. Inutile de dire que cette illustration m'a servi de modèle...


vendredi 18 mai 2012

La collection est complète !



Je l'ai enfin reçu, le troisième volume du système de règles Warlord Games : Pike and Shot. Au programme : guerres d'Italie (avec listes d'armées françaises et impériales), guerres "tudoriennes" (listes anglaises et irlandaises), guerre de 30 ans (listes impériales et suédoises), guerre civile anglaise (5 listes d'armées !), guerres turques (Polonais et Turques) et guerre de la grande alliance (Français et Alliés) ; bref, que du bon !
Le livre est dans la même lignée que les deux précédents avec de superbes photos. Bref je me plonge dedans... Histoire de me motiver pour mon projet en cours (guerres d'Italie) et de ranimer un second projet en suspens (guerre de Trente ans).
Siaba, on a du pain sur la planche !!!

mardi 15 mai 2012

Ordonnances


Voilà. Je les ai reçues les boites Perry ! Les chevaliers et mercenaires viennent s'ajouter aux archers. Plus quelques boites en plomb : têtes d'Italiens et de Suisses, Coureurs et commandants. Les têtes c'est pour donner à l'infanterie un look 1490-1510.
Le programme : une armée Charles VIII / Louis XII (époque Fornoue ou Agnadel). Mais il faudra que je ruse pour pouvoir en réutiliser au moins une partie en Louis XI. En fait, pour la période Louis XII, il me faudra commander des chevaliers Wargames Foundry... plus tard...
Je n'ai pas encore une idée claire sur la règle... AdG ? Black Powder Pike & Shot ? Condottiere ? Medieval Warfare ? Adaptation Saga ? Je n'ai pas encore commandé Condottiere et MF (pas tout en même temps) mais ça me démange.
Le principal problème étant que je veux les socler en individuel et pas forcément sur des socles de 2cm de diamètres qui me permettraient de les réutiliser facilement à AdG ou BP...


samedi 21 avril 2012

Projets futurs : retour aux sources


Mes Irlandais pour AdG bientôt terminés, encore quelques figurines d'Anglo-Saxons et Vikings à peindre pour Saga et je suis déjà attiré par de nouveaux projets (sachant qu'en plus, je n'ai toujours pas attaqué mon infanterie impériale guerre de 30 ans !).
Mais deux projets m'asticotent depuis un certain temps. Et ils correspondent à un "retour aux sources". Je m'explique. Je suis issu, du côté de ma mère, d'une très vieille famille dauphinoise. Plus exactement de l'Oisans. Les Vaujany, anciennement "De Vaujany" sont attestés depuis le XIIe siècle. Je possède quelques bribes de l'histoire de ma famille personnage, dont voilà quelques lignes (les rares données en ma possession) sur les quelques personnages les plus emblématiques :
- Un fils de Guy-Rodolphe de Vaujany, qui vivait en 1147, fut tué devant Saint-Jean d'Ace, en 1197. Ne connaissant pas le nom de ce chevalier parti en croisade, je ne l'ai pas retenu dans mes projets ;
- En 1266, Bernard de Vaujany rend hommage au Dauphin puis il part en Terre-Sainte, en 1279, avec Hugues, comte d'Auxerre. Pourquoi pas pour plus tard...
- En 1371, pendant les guerres qui opposèrent le Dauphiné à la Savoie, Raymond de Vaujany est premier capitaine de la vallée (il s'agit de la vallée qui va d'Allemont à Vaujany, en passant par Oz, puis qui rejoint la Maurienne, alors Savoyarde, par un col).
Mais les deux personnages qui ont attiré mon attention, dans le cadre de deux futurs projets, sont les suivants :
- Antoine de Vaujany, capitaine de 100 hommes d'armes, et qui fut tué le 6 août 1624 à la bataille de Verneuil. Un contingent d'à peu près 1000 chevaliers dauphinois (soit une dizaine de compagnies de 100 hommes), menée par le baron de Sassenage, avait rejoint l'armée royale qui sa fit battre par les Anglais ce jour là. Ils combattaient à pied et 300 chevaliers dauphinois dont Antoine de Vaujany, furent tués ce jour là.
Enfin, encore plus intéressant :
- Gaspard de Vaujany, dit le Borgne, à cause d'une blessure qu'il avait reçue à l'oeil droit, à la bataille d'Agnadel, en 1509. Ce qui est d'autant plus intéressant, c'est que Bayard, le chevalier sans peur et sans reproche, alors jeune capitaine d'une petite compagnie d'ordonnance de 30 hommes d'armes et 60 archers (à cette époque, les archers combattaient avec des demi-lances comme cavaliers plus légèrement équipés - c'étaient de jeunes d'hommes), était Dauphinois. Il est possible que Gaspard de Vaujany ait combattu comme homme d'arme dans cette compagnie ! Et quand on lit les exploits de Bayard, à la tête de sa compagnie, dans les années 1503-1510, on ne peut qu'être tenté de se plonger dans cette époque...
Et ce n'est pas terminé ! Des 7 fils de Gaspard de Vaujany, 4 moururent au combat : Jean et Pierre de Vaujany, mort tous les deux à Rhodes, en 1522 ; Henry de Vaujany tué en 1549 pendant les troubles de Guyenne et Simon de Vaujany, chevalier de l'ordre de Saint-Jean de Jerusalem, tué à l'assaut de Zoara en 1552.
Où donner de la tête avec une telle famille ! Mon choix s'est porté sur deux hommes, Antoine de Vaujany, tué à Verneuil et Gaspard de Vaujany, blessé à Agnadel. Deux périodes intéressantes, la guerre de Cent ans et la quatrième guerre d'Italie (1508-13). Deux périodes charnières, entre deux modes : l'époque de Jeanne d'Arc, entre Azincourt et les réformes de Charles VII, et l'époque de Charles XII, entre Fornoue et Pavie. Si on regarde les gravures d'époques, les tenues sont hybrides.  Pour Verneuil, plus de bascinet à visière saillante et pas encore de salade avec visière articulée (les salades de cette époque commencent à avoir une ouverture directement percée dans les rebords de la salade, au niveau des yeux). Le casque le plus courant reste le bascinet avec une visière de forme plus arrondie. Par contre, l'armure est déjà le harnois blanc, de plates. Mais cette période est couverte par la superbe gamme guerre de 100 ans des frères Perry.
Pour la bataille d'Agnadel, c'est encore plus intéressant : on y voit les armures allemandes telles que représentées par Dürer, en 1505, issues de la seconde moitié du XVe siècle mais beaucoup plus fines et élégantes. Parallèlement apparait la mode de la jupette et les cimiers exubérants que l'on retrouve sur les figurines Wargames Foundry.  Pour l'infanterie, les tenues sont encore proches du corps, et les épaules, plutôt que les manches, commencent à adopter un style bouffant. Les petites coiffes de style béret commencent à se répandre, quoique beaucoup plus humbles que celles arborées par les lansquenets à l'époque de Pavie. Heureusement, entre les hommes d'armes WF, les boites plastiques Perry avec têtes en plomb italiennes, et les références scurrers de la gamme Perry guerre des deux Roses pour les Archers (demi-lances), peut-être mélangées avec des éléments de la nouvelle boite plastique de chevaliers Perry, j'aurais de quoi faire...

Reste à savoir : pour quel jeu ? Je ne me sens pas le courage d'attaquer de grosses armées : une quarantaine de figurines, OK, une centaine, non.  Je vais donc privilégier dans un premier temps l'escarmouche : Saga à partir des factions Normandes et Bretonnes ira très bien, mais je projette aussi de commander Condottiere et Medieval Warfare à Wargames Foundry pour voir ce que cela vaut. Pour AdG ou Hail Caesar, on verra plus tard si la motivation demeure !

Ci-dessous : un chevalier typique de l'époque de Verneuil par Agus McBride :
 Enfin, chevaliers (et archers) des années 1505-1510 :