Le 28 avril 1091 sera à marquer d'une pierre. Au pied du Lebounion, avec nos alliés Byzantins, nous avons écrasé ces stupides Pechenegs et pris leurs terres, leurs tentes, leurs femmes et leurs enfants... Mais nous ne sommes pas de jeunes écervelés... qui se fierait à un Byzantin ? La grande armée coumane s'est donc évanouie, la nuit venue. Mais moi, Qara-lengt, lame noire, avec mes guerriers Kipchaks et les Alains de Saran, nous avons décidé d'amasser un peu plus de butin. Nous avons suivis nos anciens alliés et, bien nous en a pris ! Nous avons vite repéré leur arrière-garde, menée par le terrible Canis Latrans. Celui-ci, méfiant, installa son camp, bien protégé par le fleuve Maritza à sa droite, et un petit lac profond à sa gauche qui encadraient une colline contre laquelle il adossa son infanterie. Il ne put déployer sa terrible cavalerie, tout de fer revêtue, dans cet espace confiné. Elle fut donc alignée, en deux corps, de l'autre côté du petit lac.
Mes invincibles guerriers Coumans et, ci-dessous, nos alliés Alains.
Je l'avoue, je ne m'attendais pas à faire face à une armée coupée en deux... À ma droite, l'infanterie protégeant le camp de Canis, entre le fleuve et le petit lac, et à ma gauche, ses deux corps de cavalerie lourde. Mais le déploiement que j'avais prévu s'avéra pertinent : un petit corps d'archers à cheval avait mission, sur ma gauche, d'harceler l'infanterie ennemie. J'avais placé les Alains de Saran au centre, cavaliers impétueux masqués par une ligne d'archers à cheval. Moi-même et ma cavalerie noble, flanqués de quelques archers à cheval et une unité de tirailleurs à pied, avions pris place à droite, à cheval entre la plaine et un champ verdoyant.
Lorsque les Kavallaroï et les Klibanoroï de Canis apparurent face à nous, ne le cachons pas, un frisson parcourut notre échine. J'avais l'initiative mais Saran, impressionné par ce mur de fer, refusa de bouger ! J'envoyais vite mon aile gauche ralentir l'infanterie ennemie pendant que je progressais lentement, avec mon corps, en essayant de convaincre Saran de me suivre.
Canis voulut profiter de cet hésitation dans nos lignes, il avança ses deux corps de cavalerie, protégés par un rideau de javeliniers et d'archers à cheval Pechenegues.
J'essayais une fois de plus convaincre Saran de me soutenir, mais il resta sourd à mes promesses et à mes menaces. Il me fallait pourtant essayer de garder l'initiative. Je tentais donc une petite manœuvre de débordement, sur le flanc gauche ennemi. Puis je plaçais mes cavaliers d'élite, lourdement protégés alignés à la lisière du champ, occupés par une petite unité d'archers à pied et quelques archers à cheval.
Dans le même temps, Canis dût ralentir son avance pour réorganiser sa ligne. Un front compact de 3 unités de Klibanophoroï, cataphractes lourdement protégés, et 6 unités de Kavallaroï, dont 3 d'élites me faisaient maintenant face. Et je n'avais à lui opposer que 4 régiments de cavaliers d'élite et 2 régiments de cavaliers peu protégés.
Heureusement, c'est à ce moment même que Saran prit son parti. Sensible à mes récriminations, il se décida à donner l'ordre à sa ligne de s'avancer. Cinq unités de cavaliers lourds, impatients d'en découdre, s'ébranlèrent, protégés par un rideau d'archers à cheval. Et c'est à Saran que revint le privilège d'encaisser la charge des terribles cataphractes byzantins !
La bataille fut longue et très disputée. Les tirs affutés de mes archers affaiblirent bien la ligne ennemie mais Canis, infatigable, courrait à droite et à gauche pour rallier ses troupes. Heureusement, j'avais le nombre pour moi. Sur l'autre aile, l'infanterie ennemie, pourtant nombreuse (2 régiments de Varegues et 3 régiments de Skoutatoï), ne voulut prendre le risque de démasquer son camp, face à mes 4 unités d'archers à cheval. Ce surnombre que je parvins donc à dégager, sur l'aile droite, me permis de remporter une victoire, pourtant chèrement acquise.
Lorsque les Kavallaroï et les Klibanoroï de Canis apparurent face à nous, ne le cachons pas, un frisson parcourut notre échine. J'avais l'initiative mais Saran, impressionné par ce mur de fer, refusa de bouger ! J'envoyais vite mon aile gauche ralentir l'infanterie ennemie pendant que je progressais lentement, avec mon corps, en essayant de convaincre Saran de me suivre.
Canis voulut profiter de cet hésitation dans nos lignes, il avança ses deux corps de cavalerie, protégés par un rideau de javeliniers et d'archers à cheval Pechenegues.
J'essayais une fois de plus convaincre Saran de me soutenir, mais il resta sourd à mes promesses et à mes menaces. Il me fallait pourtant essayer de garder l'initiative. Je tentais donc une petite manœuvre de débordement, sur le flanc gauche ennemi. Puis je plaçais mes cavaliers d'élite, lourdement protégés alignés à la lisière du champ, occupés par une petite unité d'archers à pied et quelques archers à cheval.
Dans le même temps, Canis dût ralentir son avance pour réorganiser sa ligne. Un front compact de 3 unités de Klibanophoroï, cataphractes lourdement protégés, et 6 unités de Kavallaroï, dont 3 d'élites me faisaient maintenant face. Et je n'avais à lui opposer que 4 régiments de cavaliers d'élite et 2 régiments de cavaliers peu protégés.
Heureusement, c'est à ce moment même que Saran prit son parti. Sensible à mes récriminations, il se décida à donner l'ordre à sa ligne de s'avancer. Cinq unités de cavaliers lourds, impatients d'en découdre, s'ébranlèrent, protégés par un rideau d'archers à cheval. Et c'est à Saran que revint le privilège d'encaisser la charge des terribles cataphractes byzantins !
La bataille fut longue et très disputée. Les tirs affutés de mes archers affaiblirent bien la ligne ennemie mais Canis, infatigable, courrait à droite et à gauche pour rallier ses troupes. Heureusement, j'avais le nombre pour moi. Sur l'autre aile, l'infanterie ennemie, pourtant nombreuse (2 régiments de Varegues et 3 régiments de Skoutatoï), ne voulut prendre le risque de démasquer son camp, face à mes 4 unités d'archers à cheval. Ce surnombre que je parvins donc à dégager, sur l'aile droite, me permis de remporter une victoire, pourtant chèrement acquise.
Quoi !!!!!
RépondreSupprimerTu as encore oublié de charger les accus de ton appareil photo !
Mais c'est pas possible ça!
Stéphane
Non, il faisait nuit ! mais pour le prochain CR (vs Siaba) avec partie de jour, là tu auras des photos !!!
RépondreSupprimerUne armée de secours doit déjà être en route pour sauver ce qu'il reste, et faire rendre gorge à ces maudits coumans !!!
RépondreSupprimerMerci encore pour ce beau compte rendu. Ce fût une bataille âpre et riche d'enseignements pour moi.