Ce 18 Dhou Al-Qi'da de l'année 813 de l'Hegire (lundi 14 mars 1411), Timur le lent, fils du grand Timur-i-lenk rassemble en catastrophe les débris de son armée pour faire face à une invasion japonaise... La Transoxiane et le Khorassan sont encore une fois menacés ! Et Timur le lent n'avait plus le droit à l'erreur... Pour une fois, il allait devoir agir rapidement !
Une semaine plus tôt, son armée avait été détruite alors qu'il tentait de défendre l'empire de son père contre une invasion du terrible condottiere bourguignon, Canis Latrans. La Transoxiane et le Khorassan formaient un morceau de choix pour tous ces peuples aussi éloignés qu'étranges.
Nous avons tenté, sur cette illustration, une reconstitution du déploiement de l'armée de Timur. Son aile droite est composée de 2 unités de valeureux archers timourides, 2 unités d'alliés afghans et 2 éléphants protégés par quelques tirailleurs.
Son centre est composé de ses solides régiments Djagataï et Khorassaniens.
Son aile gauche, point faible du dispositif, est composée de quelques levées d'archers perses, en embuscade dans une plantation, de quelques archers à cheval turcomans, de quelques hordes d'otages destinées à boucher le trou et de 2 troupeaux de bœufs, pour l'instant embusqués derrière une crête, mais qui seront enflammés pour les affoler au moment le plus propice...
L'armée de Ludo Ashikaga débouche en ce matin de l'an 813 de l'Hegire sur le champ de bataille. Son aile droite, faisant face au point faible de Timur, est composée de quelques cavaliers qui vont rapidement s'élancer en avant pour découvrir si la plantation est occupée, et de quelques unités de suivants armées de yaris, prudemment laissées en retrait. Son centre et son aile gauche sont formées de ses troupes de chocs, Samouraïs montés ou démontés, certains, parmi ces derniers, armés d'arcs. Nous n'avons malheureusement retrouvé, lors de nos recherches, aucune représentation de cette superbe armée.
Ludo Ashikaga va donc prendre l'initiative, axant son offensive sur l'aile droite timouride, malgré l'aspect terrible de ses éléphants. Son centre appuie son offensive. L'armée Samouraï arrive rapidement à portée alors que Timur décide de camper sur ses positions. Puis quelques tirs bien ajustés des japonais sur les tirailleurs protégeant les éléphants décident Timur à avancer légèrement son dispositif pour abreuver l'ennemi d'une pluie de flèches. Les Tarkhans turcs mènent leurs régiments de cavaliers d'élite à portée d'arc alors que l'aile droite fait de même. Sur l'aile gauche, les samouraïs montés ont débusqué les archers perses qui peuvent alors déclencher un tir nourri. Les turcomans se sont avancés pour harceler le centre ennemi, suivis lentement par les hordes réticentes d'otages...
Le centre et la gauche des Ashikagas se sont maintenant suffisamment avancées: Timur met le feu à ses boeufs qui s'élancent vers le centre ennemi, composé de Samouraïs lourdement armés. Une manœuvre désespérée des Samouraïs, rendue possible par la réticence des otages à s'avancer pour combattre, leur permet de détruire un des deux troupeaux, pourtant protégé des tirs par les archers à cheval turcomans. Seul un troupeau parviendra au contact, semant le trouble dans la ligne ennemie. Une unité est sérieusement ébranlée et perd une bonne partie de sa cohésion mais la ligne japonaise, quoiqu'en désordre, parviendra à détruire le troupeau. Cette action a permis à Timur de gagner un léger répit : le centre-droit ennemi est maintenant désorganisé et il lui faudra toute l'attention de ses généraux avant de pouvoir reprendre l'offensive !
Pendant ce temps, archers perses et timourides, ainsi que les cavaliers d'élites continuent leurs tirs destructeurs sur le centre-droit japonais. Les lignes ennemies vacillent, les seigneurs samouraïs tentant vainement de garder de la cohésion dans leur ligne. Ludo a trop temporisé espérant rallier ses troupes. Timur va maintenant reprendre l'initiative...
L'héritier du grand Tamerlan avait auparavant envoyé deux régiments de cavalerie à l'extrême droite de sa ligne d'infanterie et Ludo avait répondu de la même façon, envoyant deux unités de samouraïs montés parer à la menace. Les deux lignes se faisaient face mais les Timourides avaient l'avantage du nombre de tireurs. Profitant de l'inaction japonaise, il engage une manœuvre difficile : il avance toute sa ligne et parvient à dégager un éléphant sur son extrême droite, face à la cavalerie samouraï. Alors que l'éléphant parvient à résister aux tirs ennemis, les Samouraïs se lancent à l'assaut de la ligne d'infanterie timouride. Mais celle-ci va résister : archers et lanciers afghans vont héroïquement soutenir l'assaut des Samouraïs armés de terribles sabres qu'ils tiennent à deux mains, pendant que l'éléphant qui restait au milieu de la ligne de bataille va faire un trou dans la piétaille ennemie... Puis l'extrême droite timouride, éléphant et cavaliers réunis, va enfoncer la cavalerie japonaise.
Le centre ennemi avait fait l'erreur d'attendre, sous les tirs terribles des archers d'élites sur leurs montures toutes caparaçonnées. Il devenait maintenant urgent de soutenir son aile gauche qui résistait mais qui avait échoué dans ses objectifs. L'offensive générale japonaise qui suivra sera trop tardive... Face à ces cavaliers d'élite en formation irréprochable, l'attaque de guerriers Samouraïs fatigués, ayant perdu de leur cohésion, échouera. Et les Samouraïs repartiront, démoralisés, vers leur île. De terribles nouvelles vont alors leur parvenir, un Tsunami sans précédent ayant ravagé leur pays. Mais la Transoxiane et le Khorassan seront, cette fois-ci, sauvés.
C'est ma seconde partie avec mon armée timouride, qui n'est pas encore terminée : les lanciers afghans sont en fait des birmans et mes otages ne sont pas les réelles figurines, représentant de vrais otages, qu'il me reste aussi à peindre. Mais ça va viendre ! Les premiers tests contre Canis Latrans n'avaient pas été concluants, même si, contrairement à cette seconde partie, le terrain m'avait été totalement défavorable (et Canis avait su brillamment en tirer parti !). La difficulté qu'il me faut régler, dans la composition, c'est la difficulté de bien utiliser les gadgets de cette armée.
Pour les otages réticents (levées médiocres sacrifiables), c'est maintenant bon. Je les utilise aussi bien pour les Mongols que pour les Timourides et c'est un investissement vraiment rentable. Pour un 1 point de budget et ne comptant pas dans la demo, cette unité, même si elle est médiocre, a point de protection et 3 points de cohésion. C'est un rapport qualité-budget exceptionnel qui permet de "scotcher" assez longtemps un corps ennemi, le temps de manœuvrer. Je l'utilise donc comme un bouclier, qui a pour mission de me donner le temps d'agir ailleurs.
Par contre, les troupeaux affolés (assimilés à des chars à faux sacrifiables) sont beaucoup plus délicats à utiliser. Pour 3 points (donc 6 points les deux), ils ont 0 de protection et 1 point de cohésion. Il faut donc absolument les protéger des tirs pour qu'ils puissent parvenir au contact de l'ennemi. Sur les deux parties, un seul est parvenu à chaque fois au contact. Et avec une chance sur deux qu'ils réussissent leur attaque, ce n'est pas suffisant. Cette fois-ci, je les ai donc protégés par un rideau de 2 cavaliers légers turcomans qui pourront, au moment de la charge, se laisser traverser par les troupeaux (qui sont considérés comme montés). Mais les turcomans sont obligatoirement élite, pour cette liste d'armée, ce qui est cher payé pour un rideau protecteur. En contrepartie, ces archers à cheval sont efficaces et permettent d'affaiblir l'ennemi, juste avant le choc des troupeaux affolés.. un plus réel ! Ces unités restent néanmoins très difficiles à bien jouer. Par contre, avantage notable, dès qu'elles sont dévoilées, elles font apparaître des sueurs froides sur le front de votre adversaire et mobilise une bonne partie de ses neurones jusqu'à ce qu'il les ait détruites !
Bref, une armée réellement fun à jouer, et dont les gadgets sont un plus qui, en plus d'ennuyer l'adversaire, vous permettent d'utiliser à plein les autres unités timourides, dont l'élite, les cavaliers lourds arc élites qui restent des troupes très résistantes (qui craignent essentiellement les archers longs en masse, ou des unités de chevaliers bien manœuvrées).
Je n'ai pas encore parlé du tournoi de Pau, ce sera pour le prochain post !
Pour terminer, je profite de ce compte rendu pour vous faire partager ma peine provoquée par les évènements terribles qui se sont abattus sur l'admirable nation japonaise. Toutes mes pensées accompagnent les familles touchées par cette catastrophe.
Ludo Ashikaga va donc prendre l'initiative, axant son offensive sur l'aile droite timouride, malgré l'aspect terrible de ses éléphants. Son centre appuie son offensive. L'armée Samouraï arrive rapidement à portée alors que Timur décide de camper sur ses positions. Puis quelques tirs bien ajustés des japonais sur les tirailleurs protégeant les éléphants décident Timur à avancer légèrement son dispositif pour abreuver l'ennemi d'une pluie de flèches. Les Tarkhans turcs mènent leurs régiments de cavaliers d'élite à portée d'arc alors que l'aile droite fait de même. Sur l'aile gauche, les samouraïs montés ont débusqué les archers perses qui peuvent alors déclencher un tir nourri. Les turcomans se sont avancés pour harceler le centre ennemi, suivis lentement par les hordes réticentes d'otages...
Le centre et la gauche des Ashikagas se sont maintenant suffisamment avancées: Timur met le feu à ses boeufs qui s'élancent vers le centre ennemi, composé de Samouraïs lourdement armés. Une manœuvre désespérée des Samouraïs, rendue possible par la réticence des otages à s'avancer pour combattre, leur permet de détruire un des deux troupeaux, pourtant protégé des tirs par les archers à cheval turcomans. Seul un troupeau parviendra au contact, semant le trouble dans la ligne ennemie. Une unité est sérieusement ébranlée et perd une bonne partie de sa cohésion mais la ligne japonaise, quoiqu'en désordre, parviendra à détruire le troupeau. Cette action a permis à Timur de gagner un léger répit : le centre-droit ennemi est maintenant désorganisé et il lui faudra toute l'attention de ses généraux avant de pouvoir reprendre l'offensive !
Pendant ce temps, archers perses et timourides, ainsi que les cavaliers d'élites continuent leurs tirs destructeurs sur le centre-droit japonais. Les lignes ennemies vacillent, les seigneurs samouraïs tentant vainement de garder de la cohésion dans leur ligne. Ludo a trop temporisé espérant rallier ses troupes. Timur va maintenant reprendre l'initiative...
L'héritier du grand Tamerlan avait auparavant envoyé deux régiments de cavalerie à l'extrême droite de sa ligne d'infanterie et Ludo avait répondu de la même façon, envoyant deux unités de samouraïs montés parer à la menace. Les deux lignes se faisaient face mais les Timourides avaient l'avantage du nombre de tireurs. Profitant de l'inaction japonaise, il engage une manœuvre difficile : il avance toute sa ligne et parvient à dégager un éléphant sur son extrême droite, face à la cavalerie samouraï. Alors que l'éléphant parvient à résister aux tirs ennemis, les Samouraïs se lancent à l'assaut de la ligne d'infanterie timouride. Mais celle-ci va résister : archers et lanciers afghans vont héroïquement soutenir l'assaut des Samouraïs armés de terribles sabres qu'ils tiennent à deux mains, pendant que l'éléphant qui restait au milieu de la ligne de bataille va faire un trou dans la piétaille ennemie... Puis l'extrême droite timouride, éléphant et cavaliers réunis, va enfoncer la cavalerie japonaise.
Le centre ennemi avait fait l'erreur d'attendre, sous les tirs terribles des archers d'élites sur leurs montures toutes caparaçonnées. Il devenait maintenant urgent de soutenir son aile gauche qui résistait mais qui avait échoué dans ses objectifs. L'offensive générale japonaise qui suivra sera trop tardive... Face à ces cavaliers d'élite en formation irréprochable, l'attaque de guerriers Samouraïs fatigués, ayant perdu de leur cohésion, échouera. Et les Samouraïs repartiront, démoralisés, vers leur île. De terribles nouvelles vont alors leur parvenir, un Tsunami sans précédent ayant ravagé leur pays. Mais la Transoxiane et le Khorassan seront, cette fois-ci, sauvés.
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Par contre, les troupeaux affolés (assimilés à des chars à faux sacrifiables) sont beaucoup plus délicats à utiliser. Pour 3 points (donc 6 points les deux), ils ont 0 de protection et 1 point de cohésion. Il faut donc absolument les protéger des tirs pour qu'ils puissent parvenir au contact de l'ennemi. Sur les deux parties, un seul est parvenu à chaque fois au contact. Et avec une chance sur deux qu'ils réussissent leur attaque, ce n'est pas suffisant. Cette fois-ci, je les ai donc protégés par un rideau de 2 cavaliers légers turcomans qui pourront, au moment de la charge, se laisser traverser par les troupeaux (qui sont considérés comme montés). Mais les turcomans sont obligatoirement élite, pour cette liste d'armée, ce qui est cher payé pour un rideau protecteur. En contrepartie, ces archers à cheval sont efficaces et permettent d'affaiblir l'ennemi, juste avant le choc des troupeaux affolés.. un plus réel ! Ces unités restent néanmoins très difficiles à bien jouer. Par contre, avantage notable, dès qu'elles sont dévoilées, elles font apparaître des sueurs froides sur le front de votre adversaire et mobilise une bonne partie de ses neurones jusqu'à ce qu'il les ait détruites !
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Bravo pour ce beau compte-rendu.
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