Mon dernier post date de 4 jours... je suis vraiment à la ramasse !
Bon, les derniers 4 jours ont été très chaud. Voilà donc mon prétexte pour avoir laissé de côté le blog... Mais détaillons ce prétexte.
Au programme du week-end : salon/show peinture de figurine à Montrouge. J'y tiens un stand.
Je dois donc passer prendre JP, mon associé, du côté de Béziers vendredi puis on monte en voiture vendredi dans la nuit. Parce que, pour que tout soit simple, mon associé a un boulot de nuit (musicien) et vendredi soir, il joue (au "camp" du Cap d'Agde). Voilà donc la petite histoire :
Bon, les derniers 4 jours ont été très chaud. Voilà donc mon prétexte pour avoir laissé de côté le blog... Mais détaillons ce prétexte.
Au programme du week-end : salon/show peinture de figurine à Montrouge. J'y tiens un stand.
Je dois donc passer prendre JP, mon associé, du côté de Béziers vendredi puis on monte en voiture vendredi dans la nuit. Parce que, pour que tout soit simple, mon associé a un boulot de nuit (musicien) et vendredi soir, il joue (au "camp" du Cap d'Agde). Voilà donc la petite histoire :
Vendredi matin : beaucoup de boulot qu'il me faut finir avant l'heure planifiée de départ (de Toulouse) : 11h30. Je m'en sors pas mal, j'arrive à décoller vers 11h30.
13h30, arrivée à Servian (Béziers). Eh oui, JP a pris récemment un coup sur la tête : alléché par les compte-rendus de parties AdG, il veut se remettre au jeu. Il a arrété de pratiquer le jeu il y a bien 5 ans pour se consacrer à la peinture de figurines (54mm entre autres - et il concourt donc à Montrouge). Bref, je lui ai promis une partie d'inititation ce vendredi après midi !
14h00 On se fait chacun une liste d'armée. Tellement à la va-vite que, on s'en apercevra par la suite, les deux armées ont quelques soucis... j'ai apporté une boite de carthaginois et une boite de gaulois. Ce sera donc gaulois (moi) contre carthaginois (JP). Je ne vous raconterais pas la partie, ce compte rendu sera l'objet de mon prochain post...
J'en profite tout de même pour jeter un coup d'oeil à l'armée que se prépare JP... des Hittites. Il a "déjà" peint 2 plaquettes de LI, une unité (2 plaquettes) de MI et un char (mais pas l'équipage). C'est superbe ! Mais bon, le problème c'est qu'il peint ça de la qualité et à la vitesse d'un "display" de compétition de peinture... ça va prendre un peu de temps...
17h30 Fin de la partie, on souffle un peu avant de partir pour le cap d'Agde où JP joue jusqu'à 1h30... on ne pourra donc partir pour Paris qu'après...
18h30- 1h30 : nous voilà sur place, je prends une bière sur le port pendant que JP monte son matos et fait les balances. On va manger d'excellentes brochettes de poulet et on revient. Soirée sympa. Je reste très sobre (café et Perrier). Le bar où joue JP est dans le camp de naturiste. En cette période, tout le monde est bien couvert mais JP a, dans son répertoire, le célèbre morceau que reprend Joe Cocker dans le film 9 semaines et demi....et là... tout dégénére. Il y a dans la salle un couple d'anglais... la soixantaine, look bidochons. Et madame - format bouteille de perrier, lunettes double foyers, menton proéminent - attaque un strip tease sur "You can leave your hat on"... deux couples de jeunes qui sont à la table à côté de moi en ont la machoire qui se décroche... l'anglaise n'a pas le look pour mais on sent qu'elle à l'habitude. C'en est presque pro ! Impression très bizarre... j'en conclue que ç'en est même pas ridicule !
Samedi. 2h00 du mat' ... de retour à Servian, on se fait un petit déjeuner. Départ pour Paris prévu vers 3h30/4h.
3h30 La voiture est chargée (mon stand plus les pièces "d'expo" de JP) et le trajet programmé dans le GPS. C'est parti mon kiki ! (ceux qui connaissent l'A75 qui relie Béziers à Paris, comprendront vite cette expression... d'autant plus qu'on prend ma voiture pour le voyage... une Peugeot justement)
Vers 5h, après Millau, je passe le volant à JP... c'est la première fois qu'il conduit l'engin. Il y a beaucoup de brouillard sur la route. JP a à peine le temps de prendre la voiture en main qu'on arrive dans une zone compliquée avec des limitations à 110 puis 90 km/h. Je préviens JP qu'il y a un radar dans le coin... qu'on voit vite apparaître au loin. ça devrait aller. Sauf que... Pour quelqu'un qui n'est pas habitué, il y a 3 vitesses qui s'affichent sous les yeux du conducteur. La vitesse (cadran) du compteur qui est, comme dans toutes les voitures, fausse (pour la Peugeot, 3 km/h au dessus de la vitesse réelle). Ensuite il y a la vitesse sur laquelle on a réglé le régulateur de vitesse. Cette vitesse est fixe, et elle indique la vitesse programmée... 88 km/h dans le cas présent; Enfin, il y a la vitesse réelle indiquée par le GPS (celle sur laquelle il faut logiquement se caler). Et après moins d'une demi heure de conduite, ça fait encore beaucoup d'indications différentes pour JP ! Bref, 88 km/h il est confiant.
FLASH ! on vient de se faire flasher... je jette un coup d'oeil au GPS... 96 km/h !
JP ne comprend pas... il avait les yeux rivé sur le... régulateur de vitesse qui indique 88 km/h !
Oui mais, par inadvertance, il a accéléré... sans s'en rendre compte puisqu'il ne regardait pas le bon compteur... inutile de dire qu'il a eut le droit à son lot de sarcasmes dans les km qui ont suivis...
Je finis par piquer un petit som'. Vers Clermont, JP me réveille pour me montrer que le brouillard est si épais qu'on y voit pas à 20 mètres. Moi qui dormais, ça me laisse indifférent mais bon... du coup on s'arrête, on boit un café et je reprends le volant.
11h30 Arrivée à Montrouge. Il y a déjà du monde. J'installe rapidement le stand et JP va s'inscrire au concours. Je me pose derrière mon stand... mal rasé, pas lavé mais il faut parer au plus pressé. J'arrive cependant à coller JF (un de mes autres actionnaires, un figuriniste belge adorable qui est justement venu au salon de Montrouge) au stand, pendant que je vais me refaire une beauté (l'expo a lieu dans une salle des sports donc pratique pour le côté douches et vestiaires...).
18h00 Fermeture des portes. Mauvaise journée (ie : mauvais chiffre) mais beaucoup de contacts interessants.
19h30 On arrive chez "Satanas" et "Lili" qui nous hébergent... JP, moi, Fred et sa copine Nat' qui concourrent aussi plus un autre ami de "Satanas" et "Lili". Eux aussi sont "figurinistes". Satanas est fan de pirates, on discute donc le coup sur le sujet pendant l'apéro puis on part au resto japonais (de Saint-Germain en Laye).
Depuis vendredi 7 heures, j'ai dû dormir à peine une heure. JP n'a pas du tout dormi. On réussit à se coucher pas trop tard.
Dimanche un peu avant 8 heures, le réveil sonne. Branle-bas le combat. On remet ça.
Journée aussi déplorable que le samedi (la plus mauvaise recette de tous les salons réalisés pour moi, et pour JP, un résultat décevant au concours...). Mais de nouveaux contacts professionnels très intéressants.
17h on remballe et 17h30 on programme Simone (le GPS) pour le retour. Arrivée prévue à 2h10 à servian selon Simone... à 150-200 km de Paris, on s'arrête prendre de l'essence - ben oui, le dernier plein date de Béziers .
8h Vierzon. On décide de s'arrêter manger à Campanile. Le service est déplorable on perd du temps (1h30 au lieu d'1 heure). Et je passe le volant à JP (avec force sarcasmes sur les radars... ben oui, soyons lourd jusqu'au bout).
JP commence à me chauffer... "on se refait une partie en arrivant ? tu ne repartiras de Béziers que lundi matin ..."
Moi : "Bon, d'accord". "On arrive vers 2h, (même si, entre temps, Simone nous indiquait 2h30 passé) On se fait une partie et je redécolle à 6h pour Toulouse...".
JP : "Sérieux ?". Moi : "Oui".
Du coup j'en profite pour faire un petit som'. JP me réveille au bout d'un moment pour me montrer je ne sais plus trop quoi qui ne méritait pas qu'on me réveille... Dommage qu'il fasse nuit, même si le ciel est clair, ça doit être superbe de jour. On s'arrête entre Clermont et Rodez boire un café et je reprends le volant. Comme prévu (et sans dépasser les limites) JP a rattrapé le temps perdu et Simone nous indique 2h22 comme heure d'arrivée (Simone est toujours très prudente dans ses prévisions)...
Je commence à réfléchir à l'armée que je vais jouer. Encore des gaulois mais il faut que j'équilibre mieux la composition des différents corps...
On arrive à un péage... JP : "je croyais que cette partie d'autoroute était gratuite ?"
Moi : "oui, c'est juste le péage du pont de Millau...". JP : "On passe par le pont de Millau ?". Moi : "bah oui, comme hier".
JP : "On est passé sur le pont de Millau hier ?"; "Ben oui". "T'aurais pu me réveiller, quand même ! " me réponds JP... Dur la vie d'artiste !
Minuit-1h On traverse le Larzac. On se rapproche du pas de L'Escalette. Je dis à JP que ça me fait penser au roman "les tournois de Dieu" un vieux roman historique qui raconte l'histoire de Guilhem d'Encausse, de Nant dans le Larzac (à l'époque des croisades de jérusalem et des Albigeois...) et que dans ce roman, il y a une bande de routiers à L'Escalette...
JP m'interrompt "attention radar !" c'est le célèbre radar de L'Escallette. Le bandit manchot du coin (le radar le plus rentable de France), la nouvelle bande de "routiers de l'Escalette", sur une portion d'autoroute limitée à... 70 km/h dans une superbe et grande descente !
Je me câle sur 70 km/h. Je ne vois pas le radar mais un panneau de limite de vitesse à 80 km/h apparaît... Je remonte ma vitesse avec le régulateur... pour ceux qui ne connaissent pas le système, une fois qu'on a câlé sa vitesse au régulateur on peut la modifier par petites pressions sur un bouton qui font monter ou descendre la vitesse de 1 ou 2 km/h (à grande vitesse, c'est par niveaux de 5 km/h). Mais en dessous de 130, c'est du 1 ou 2 km/h. Bref, je fais 2-3 pressions pour grimper au plus à 75 km/h....
FLASH ! je viens de me faire flasher ! je regarde le compteur... 91 km/h ! en 2 pressions, je suis passé de moins de 70 km/h à 91 km/h ! Je n'avais, en fait, jamais "fait l'exercice" à petite vitesse, estupido qué yé souis, mais à 70, une pression ça donne du 5 km/h en plus (à moins que la descente impressionante de l'Escalette ait déréglé l'engin) !!!
Je suis vert. Sarcasmes bien mérités de la part de JP... Je l'ai un peu cherché là. Avant de commencer à faire des salons avec JP, j'avais 12 points à mon permis. Avant de partir pour Montrouge, j'avais perdu 1 point (en revenant d'un salon en Suisse... avec JP, oui encore lui!). Et là, strike, deux d'un coup... et de la façon la plus bête qui soit !!!
Mais la nuit n'est pas terminée. Arrivée à Servian vers 2h15. On sort la table de jeu. JP veut jouer ses Hittites. A part quelques socles, son armée est donc en deux dimensions (des plaquettes blanches avec écrit dessus le type d'unité)...
Je me refais mon armée gauloise de façon beaucoup plus intelligente : la dernière fois, j'avais fait un corps de cavalerie, un corps de LI et fantassins moyens Gaesati et un gros corps de fantassins lourds. Problème, le gros corps faisait 12 plaquettes alors que l'on ne peut manoeuvrer que 6 plaquettes de front avec un point de commandement. Bref, cette fois-ci, j'organise l'armée en un corps de 6 Gaesati et fantassins moyens plus un frondeur, un corps de 5 cavaliers et 6 fantassins lourds (avec un général "compétent" qui aura fort à faire) et un corps de 6 fantassins lourds + 2 LI arc + 2 levées. Ces corps sont plus "polyvalents" tout en gardant chacun une mission spécifique.
Les terrains me sont favorables, je fais une belle ligne de bataille de 12 fantassins lourds appuyés aux ailes de LI et fantassins moyens dans terrains accidentés. Cavalerie en seconde ligne...
Je n'en dirais pas plus sur la partie (même si je n'ai pas prévu d'en faire de compte rendu), je n'ai pas fait de photos), une chance insolente aux dés (c'est rare chez moi) ayant cassé le suspens de la partie. Je n'ai certes pas fait que des "5" ou des "6" mais j'en ai fait beaucoup et quand il fallait.
Je n'ai jamais de la chance à la fois sur les dés de commandement et sur les dés de combat. C'est soit l'un, soit l'autre. Au début de la partie, gros dés pour les PC et petits dés aux combats soit sur 2 ou 3 tirs de moi ou de mon adversaire. ça tombe bien, au début d'une partie, les points de commandement sont plus importants... Au milieu de la partie, les bons dés passent sur les combats, juste au moment où les deux lignes entrent en contact. Ensuite, mauvais jets au commandement (ce qui a peu d'impact, le gaulois impétueux avançant souvent tout seul...) et excellents dés aux combats. Et pour corser le tout, JP, lui s'acharne à faire des "1" et des "2"...
Mais pour conclure, je suis satisfait du bon équilibre des corps et des dispositions de départ...
Bref, partie frustrante pour JP (et aussi pour moi puisque les (trop) bons jets de dés ne me permettent pas de tester l'armée en conditions normales) mais tout de même intéressante.
6h du mat' je reprends la voiture pour Toulouse. Arrivée à 8h ce matin. Un petit dodo. Et c'est reparti !
Excellent compte-rendu!!!
RépondreSupprimerVous êtes vraiment de grands malades!!
Y a pas à dire, c'est sportif la figurine....
Ben oui, on est soigné dans le même centre que toi !!!!
RépondreSupprimerAh! C'est vous mes voisins de cellule ?
RépondreSupprimerBen dis donc, tu ne choisis pas la facilité ;)
RépondreSupprimerStéphane
Purée, veux êtes deux fous c'est pas possible !!!
RépondreSupprimerCaptivant de bout en bout :)
RépondreSupprimerSi j'avais su que tu passais je serais venu faire un tour au salon. Montrouge c'est à côté de chez moi.
Oui je confirme, on est des fous.
RépondreSupprimerJe me suis donc couché vers 7H pour me lever tot car j'avais répetition avec l'orchestre (autre formation que celle avec qui j'ai joué au cap).
J'ai passé la répetition comme un zombie, meme pas capable de tenir une rythmique, le tempo variait du rapide au simple.
J'ai passé la repet a m'excuser aupres de mes camarades musiciens.
Je vais de ce pas me coucher..........
bonne nuit :)
JP
A Waltkapus : en plus j'aurais dû m'en souvenir en plus puisque Stéphane me l'avait dit !
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