En 208 après JC, Papak, fils de Sassan prend le contrôle de la province Parthe de Perse. Artaban, roi de Parthie refusera de le reconnaître et en 224 après J.C, Shapur, fils de Papak, écrase l'armée Parthe à Suse...
Mardi soir, nouvelle partie de l'Art de la Guerre avec une armée que je n'avais encore jamais joué (les Parthes) contre une armée que je n'avais encore jamais joué, les Sassanides, habilement dirigés par le général perse Salvador (de Susa)...
Arrêtons tout de suite le suspens, je me suis fait tôlé...
Le seul bout du champ de bataille contenant des terrains : l'aile gauche Sassanide.Mardi soir, nouvelle partie de l'Art de la Guerre avec une armée que je n'avais encore jamais joué (les Parthes) contre une armée que je n'avais encore jamais joué, les Sassanides, habilement dirigés par le général perse Salvador (de Susa)...
Arrêtons tout de suite le suspens, je me suis fait tôlé...
Et pour la troisième fois (sur mes 4 dernières parties), je me retrouve face à un dispositif ennemi très très ramassé... toute l'armée ennemie s'est déployée sur un seul secteur (40 x 60 cm), toute la cavalerie perse tentant de traverser "rapidement" une colline escarpée...
Il va falloir que je commence à m'habituer à ce dispositif et surtout à l'anticiper...Là il m'a posé des soucis puisque les cataphractes Parthes sont lents... très lents...
Mon dispositif : Infanterie moyenne (médiocre) et légère à ma gauche face à la colline escarpée (donc à la cavalerie lourde Perse), 4 cataphractes et cavaliers légers au centre (face aux éléphants... Aïe ! et à la cavalerie légère), 4 cataphractes et cavaliers légers sur mon aile droite (face à rien...).
Mon dispositif : Infanterie moyenne (médiocre) et légère à ma gauche face à la colline escarpée (donc à la cavalerie lourde Perse), 4 cataphractes et cavaliers légers au centre (face aux éléphants... Aïe ! et à la cavalerie légère), 4 cataphractes et cavaliers légers sur mon aile droite (face à rien...).
Ayant placé mon corps central en dernier, j'ai pu le placer en colonne, orienté vers ma gauche pour intervertir ce corps, qui se trouve face aux éléphants, avec le corps d'infanterie moyenne.
Ces manœuvres indispensables vont me faire perdre du temps face à un dispositif Perse "étriqué" ce qui lui permettra de ne pas se trouver pénalisé par la longue traversée du terrain difficile...
Ces manœuvres indispensables vont me faire perdre du temps face à un dispositif Perse "étriqué" ce qui lui permettra de ne pas se trouver pénalisé par la longue traversée du terrain difficile...
Sur mon aile droite, ma cavalerie légère se rabat sur l'aile gauche perse appuyée à un bois... J'ai l'avantage du nombre... mais les dés, et l'habileté de Salvador, en décideront autrement...
Sur mon aile gauche, la cavalerie lourde Perse parvient à se déployer...
... pendant que, en face au bout de la table, les cataphractes Parthes s'alignent face à eux...
Au centre, l'efficace cavalerie légère Perse (avec javelot) a volatilisé les quelques archers à cheval Parthes qui lui faisaient obstruction, ce qui va lui permettre de venir renforcer son aile droite d'archers à cheval mal en point... et de ré-équilibrer la situation...
Au centre duel entre l'infanterie légère, ui protège les éléphants, et l'infanterie légère parthe.
Je vais faire là une erreur : j'aurais dû aller "scotcher" les éléphants avec mon infanterie moyenne, quitte à ce qu'elle se fasse charger...Mais à ce moment là, j'ai mal anticipé la suite des évènements...
Sur mon aile gauche, mon premier corps de cataphractes se rapproche de la cavalerie Perse, derrière en échelon, mon second corps de cataphractes vient en échelon pour faire le surnombre (erreur, le temps de manœuvrer, ils arriveront après la bataille !)
Au fond, la réserve Perse, 2 unités de cataphractes, qui tarde aussi à arriver (le temps de contourner la colline) !
Au centre, une partie de la cavalerie Perse, très habilement manœuvrée par Salvador, est parvenue à se décaler pour charger mon infanterie moyenne et libérer ainsi de l'espace de manoeuvre à ses éléphants. mes cataphractes en soutien sont encore trop loin...
Au centre, une partie de la cavalerie Perse, très habilement manœuvrée par Salvador, est parvenue à se décaler pour charger mon infanterie moyenne et libérer ainsi de l'espace de manoeuvre à ses éléphants. mes cataphractes en soutien sont encore trop loin...
Les éléphants Sassanides manœuvrent alors pour prendre de flancs mes cataphractes qui ont chargé les Perses. je fais pivoter une unité de cataphractes, déjà bien entamée par les tirs, mais je ne peut lui faire réaliser qu'un 90°, sans possibilité de couvrir le flanc de ma ligne (cette unité était au centre de ma ligne).
Mon unité de cataphractes en soutien (donc au centre) finit par charger la cavalerie Perse qui esquive.
Mais, comme ce sera le cas pour TOUTES mes charges de cataphractes, je fais 1 au dé et la charge ne parcourt donc que 2 UD... 8 cm, c'est un peu court pour venir soutenir ma ligne !
Dernier tour. Sur mon aile gauche, l'autre partie de mes cataphractes en soutien charge un cavalier perse isolé qui tentait d'aller prendre ma première ligne à revers... encore trop court (1 au dé !). Ert la cavalerie Sassanide tient bon contre ma première ligne (cavalerie lourde tout de même) même si elle souffre. Du coup, les éléphants auront le temps de venir prendre les Parthes de flanc.
Et avant que ma seconde ligne n'arrive en renfort, Salvador gagne (haut la main) la partie.
Comme d'habitude, j'ai joué une nouvelle armée et je tire donc les leçons de cette défaite..
1- Que ce soient mes gaulois ou les parthes, dès que l'armée adverse est "ramassée" sur un coin de table, le temps manque vite pour rétablir la situation et utiliser l'avantage d'une armée "impétueuse" : le surnombre. Bien joué Salvador...
2- Cavalerie légère contre cavalerie légère (et LI contre LI), c'est mortel ! comme à DBM, les unités volent vite. Je suis allé à distance de tir puis au contact avec mes archers à cheval Parthes, confiant dans mon seuil de démoralisation (25 vs 21)... grosse erreur ! Même si le combat est moins aléatoire qu'à DBM, 2 points de cohésion, ça se perd vite. Du coup, à l'avenir, il me faudra préserver ces troupes pour engager en priorité les cataphractes...
Et avant que ma seconde ligne n'arrive en renfort, Salvador gagne (haut la main) la partie.
Comme d'habitude, j'ai joué une nouvelle armée et je tire donc les leçons de cette défaite..
1- Que ce soient mes gaulois ou les parthes, dès que l'armée adverse est "ramassée" sur un coin de table, le temps manque vite pour rétablir la situation et utiliser l'avantage d'une armée "impétueuse" : le surnombre. Bien joué Salvador...
2- Cavalerie légère contre cavalerie légère (et LI contre LI), c'est mortel ! comme à DBM, les unités volent vite. Je suis allé à distance de tir puis au contact avec mes archers à cheval Parthes, confiant dans mon seuil de démoralisation (25 vs 21)... grosse erreur ! Même si le combat est moins aléatoire qu'à DBM, 2 points de cohésion, ça se perd vite. Du coup, à l'avenir, il me faudra préserver ces troupes pour engager en priorité les cataphractes...
3- Les éléphants : je m'y attendais mais c'est terrible ! Pour mémoire : +1 contre tous, +1 de Impact contre tous sauf LI, panique les montés (-1 pour le Parthe), annule l'impact et je ne bénéficie pas du +1 de base contre les éléphants... bref, je me retrouve avec un différentiel de -3 qui passe à -4 parce que j'ai un point de cohésion en moins ! Par contre, Salvador a pu le constater, envoyer un éléphant de flanc sur une mêlée existante n'apporte rien... c'est du "gâché" !
Sympa.
RépondreSupprimerLes parthes, c'est une armée que tu viens de finir ou tu n'avais juste jamais eu l'occasion de les jouer ?
C'est une (vieille) armée que je jouais à DBM (Parthes ou Kouchans, ainsi que Scythes d'ailleurs) et que j'appréciais... mais je n'avais pas encore eu l'occasion de la jouer à AdG. Voilà chose faite !
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