dimanche 1 février 2009

Raid au Coeur de l'Afrique : épisode 2

Reprenons l'épisode là où nous l'avons laissé.
C'est le 4eme tour.
Côté africain, une unité de Ruga-Ruga se présente en renfort, les Massaï continuent leur belle démonstration tactique, les archers tentent un enveloppement. Le village est occupé.
Côté "britannique" : une unité Ascari se positionne à un jet de pierre des bagages avec deux unités en soutien, dont les Sikh.
Les tirs font peu de dégâts mais entraînent quelques jet de moral (en général à 3+ c'est à dire faire plus de 2 avec 1D6).



Les 5eme et 6eme tours s'avère décisif :

Les coloniaux ont pris 2 bagages et repartent avec. Les Ruga-ruga en renfort tentent de leur coller le train.
Les archers qui ont pratiquement achevé le contournement de l'aile droite britannique vont tenter de leur couper la retraite...






Au centre, les Ruga-ruga qui avaient pris le village, sortent des maisons et chargent l'unité d'ascaris imprudemment aventurée à portée.

Sur l'aile droite africaine (gauche britannique), les chasseurs qui avaient tenté de traverser un bois arrivent à la lisière (au rythme d'1 inch par tour !).
Et les guerriers Massaï continuent leur belle évolution... au rythme de touristes visitant la région... Et 2 unités supplémentairent entrent en renfort : des archers qui entrent sur l'aile gauche en soutien de la première unité d'archers et 1 unité de Ruga-ruga au centre.
La "danse" des Massaï

Les tirs donnent peu de résultats, quelques pertes tout de même côté africain. Notamment Bart qui continue ses cartons à distance (portée de 75 cm tout de même et il tire deux fois par tour !).
Par contre, au corps à corps, les Ascaris essuient des pertes mais réussissent leur jet de moral.



Les Ascaris prennent la fuite avec leur butin, 2 unités de Ruga- Ruga aux trousses.

C'est à ce moment là que Bart Cowel, docte britannique, se plonge dans un ouvrage de référence et tenta de convertir les africains en leur enjoignant, efficacité des fusils en témoignant (mais aussi efficacité du Dieu blanc avec quelques beaux 6 réalisé) de rejoindre les rangs coloniaux.
Ne parvenant pas à ses fins, il déclara, l'ouvrage sous ses yeux :
"L'attaquant a gagné à partir du moment où il a pris 2 bagages, nous avons donc gagné !".
Désarroi dans l'assistance ! Le moral des africains chancelle.


"Mais, mais... on ne le savait pas ! on ne se serait pas déployé comme ça si on l'avait su !!!"

Les coloniaux n'étant au nombre que de 2 (joueurs) et les africains au nombre de 4 joueurs (plus une assistance résolument anti-colonialiste), il est décidé à la majorité d'ignorer ses paroles provenant d'un homme blanc qui avait manifestement reçu un coup de soleil sur la tête (ou trop bu). Et le sourire réapparu dans le camp africain.
Oui, imaginez : 7 unités sur la table avec seulement une unité ayant subi des pertes. 3 unités sur la table pour le colonial dont une bien amochée (plus super-Bart).


Les derniers tours : l'hahalli.... vue du champ de bataille (prise de l'aile gauche africaine).
Au premier plan, les ascaris poursuivis par une unité de Ruga-Ruga, au centre, le combat entre Ascaris et Ruga-ruga alors que les Sikhs s'apprêtent à se jeter en renfort dans ce corps à corps. Tout au fond, chasseurs tapis dans les bois puis Massaï (rappelez vous, la troupe de choc sans laquelle aucune bataille ne peut être gagnée, la cavalerie de réserve, que dis-je la XIIIeme légion du camp africain !).



Enfin, la dernière unité en renfort entre en jeu (des Ruga-Rugas). mais elle ne peut ni bouger ni combattre ce tour-ci.
Sur l'aile gauche africaine, les archers coupent la retraite des Ascaris qui s'enfuient avec le butin. Stéphane passe quelques minutes à râler sur la portée misérable et l'inefficacité probable de l'unité qui lui a été confiée. Il doit en effet réalisé des 6 sur presque tous les dés sauf 1, ou il doit réaliser 5 ou 6 (un des archers est à "courte portée).
Il prend néanmoins une dizaine de dés (1 par archer) les jette dans sa "tour à dé" (que lui a construite son sorcier)... 5 "6" et un "5" sur celui qui devait réaliser 5+... 6 pertes !

Le Dieu africain s'est réveillé !

Ci-dessus : avant...


Ci-contre à gauche : après le jet de dé de notre sorcier ! (oui, il n'y a plus d'Ascari...)

Bon, il est trop tôt pour sortir les bouteilles, revenons à l'aile droite africaine.






Au centre, les Ruga-ruga ont réussi leur charge et ont ventilé les Ascaris aux 4 coins de la jungle façon puzzle.
Mais les Sikhs, qui ne sont pas des joyeux lurons au corps à corps, entrent dans la danse. Ils chargent les Ruga-Ruga rescapés.
A la droite africaine, les chasseurs ont réussi à s'extirper de leur bois et ont chargé Bart (au milieu en bleu) suivis par les Massaï qui arrivent en file indienne (comment ça "intelligent comme manoeuvre" ? si le guerrier Massaï veut se faire aligner en détail, à la queue leu-leu c'est à dire un par un... respect !). Les Massaï tentent donc (tout de même) de se regrouper avant de charger.



Un chasseur avait déjà atteint l'homme blanc au tour précédent... mais le chasseur n'est pas vaillant au combat... il s'est fait tué de suite par le brave homme blanc. Ce tour-ci, c'est différent. Quelques chasseurs ont chargé les Sikh pour soutenir les Ruga . les 6 autres se jettent sur l'homme blanc. 2 seulement pourront combattre mais l'homme blanc a droit à un tir défensif. cela permettra donc aux chasseurs de subir 2 pertes tout en gardant 2 guerriers au combat... et l'homme blanc succombera à cette charge. Au revoir Bart !

Au centre, le combat ne se passera pas bien pour les Sikhs : ils subissent quelques pertes et ne parviennent pas à éliminer leur adversaire ce tour là...
C'est la fin.
Le valeureux guerrier Massaï aura révélé ses immenses capacités manoeuvrièrent. Mais le combat aura eu lieu sans lui. 3 unités africaines n'auront pas eu le temps d'atteindre la zone des combats.
Et pourtant, il ne reste rien de l'adversaire britannique. Paix pour leur âme.


Ce qu'il reste de l'ennemi à la fin de la partie... 2 soldats Sikhs !

4 commentaires:

  1. Superbe compte-rendu!
    Je tiens à dire, pour ma défense, que je vous avais averti quand à ma mauvaise foi à toute épreuve.....et puis, nous aussi on savait pas qu'il fallait prendre deux bagages pour gagner.... :o)

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  2. Super!
    En fait, j'ai pas râlé, j'ai juste émis des doutes sur l'efficacité des archers africains vantée par Siaba (qui gardait néanmoins un air serein).
    Bon, du coup, statistiquement c'est Siaba qui avait raison, mais je parie qu'il aurait aimé que se soit moi sur le coup :D

    Il faut aussi rappeler que les archers sont sortie sur un double six pour le déplacement alors que durant tout le reste de la partie ils avaient beaucoup de mal à faire plus de 6 avec deux dés; c'est qu'ils savent particulièrement bien gérer la fatigue :mrgeen:

    Stéphane

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  3. Ouais mes forcément, il fallait que je force le trait ! ça fait un contraste plus saisissant non ?

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  4. Les archers, c'est bien!
    La preuve: j'en ai plein.....et j'aurais pas fait une armée pygmée si j'étais pas convaincu de leur efficacité.
    Plus sérieusement, ça coûte pas cher et même si ça meurt vite ça tue facilement des troupes beaucoup plus chères en points.

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